« Sauver la dignité humaine »: la révolte du ghetto de Varsovie (1943)

A l’occasion du quatre-vingtième anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie

et de la publication de plusieurs mémoires d’insurgés,

Myriam Anissimov revient sur cet épisode

 

Aleksander, le fils de Marek Edelman, commandant en second de l’Organisation Juive de Combat dans le Ghetto de Varsovie, publie les Carnets retrouvés au fond d’une armoire à Lodz, le 2 octobre 2009, quelques heures après son enterrement.

Bundiste et résistant

Marek Edelman, qui affronta avec des moyens dérisoires les nazis pendant trois semaines, au mois d’avril 1943, dans le Ghetto de Varsovie en flammes, a publié ses Mémoires, rédigés en polonais. Le livre fut d’abord édité en Pologne par le Comité Central du Bund, en 1945. Plusieurs éditions ont ensuite paru en France, la dernière chez Liana Levi, en 2002, préfacée par Pierre Vidal-Naquet.

Au côté d’Edelman, combattait Mordechai Anielewicz, le chef militaire de l’Insurrection, découvert par les SS dans son bunker, au 18 de la rue Mila. Anielewicz se suicida avec ses camarades, le 8 mai 1943, après avoir tué sa compagne.

Marek Edelman fut l’un des deux survivants des cinq membres dirigeants de l’Organisation Juive de Combat, qui regroupait tous les courants politiques de gauche. Son camarade Itzhak Cukierman, (alias Antek), gagna la Palestine mandataire au lendemain de la guerre, où il fonda le kibboutz des survivants des ghettos, Beit Lohamei Hagetaot, qui est également un musée…..

Cliquez ICI pour accéder à la suite de l’article publié le 27 février par Myriam Anissimov dans la revue Nonfictions