18 novembre Lectures culturelles de la tradition juive (T14) L’atelier de la Loi. Structure de la Torah, statut des commentaires, commencement et commandement

Plus que jamais, dans l’épouvante qui ne doit jamais gagner, il faut prendre le temps d’écouter les mots et les mots qui dans des langues différentes désignent le mot. On voyagera mercredi soir entre les mots qui désignent tout à la fois le discours , la raison et la parole en tant qu’elle peut-être un événement, sans qu’il soit jamais question de mettre un point final au voyage
François Ardeven

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François ARDEVEN

est professeur de lettres classiques. Titulaire d’un doctorat de recherche en psychopathologie clinique et psychanalyse, membre de l’association Dimpsy, il est analyste à Paris. Depuis dix ans, il est lecteur du midrach laïque qu’il mêle à l’étude des littératures du monde au Centre Medem-Arbeter Ring et y anime des conférences sur des sujets variés relevant de la pensée juive.
Il participe aux revues Topique, Place de la Sorbonne, De vive voix. 


On s’attachera spécialement à la notion de davar mot hébreu pour dire
« parole ». C’est aussi le mot qui décrit ce qu’on connaît sous le nom usuel de
« commandement ». Le davar n’est pas un mot des commencements. Il faut un certain nombre de conditions pour que, dans le monde créé pourtant par des paroles, il puisse, après bien des échecs, faire son entrée dans l’histoire des hommes. Ce sont quelques-uns de ces ratés qu’on commentera pour faire apparaître par contraste ce que serait une parole réussie.