La disparition de Josef Mengele

Au théâtre La Pépinière

jusqu’au 27 avril

MENGELE

Adapté et interprété par Mikael Chirinian dans une mise en scène de Benoit Giros, d’après le texte d’Olivier Guez.

En 1949, Josef Mengele débarque à Buenos Aires. Caché sous une fausse identité, l’ancien médecin tortionnaire d’Auschwitz croit pouvoir s’inventer une nouvelle vie.

L’Argentine de Juan et Evita Perón est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. C’est l’errance de Josef Mengele en Amérique du sud jusqu’à sa mort mystérieuse sur une plage du Brésil en 1979. Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet pendant trente ans et jouir d’une telle impunité ?

Une des plus grandes chasses à l’homme de la fin du XXème siècle.

Billetterie 

Par téléphone au 01 42 61 44 16 avec le code « OPÉRA 75 »

« La cache » – film réalisé par Lionel Baier

Sortie en salle le 19 mars

Inspiré du roman éponyme de Christophe Boltanski, La Cache est une chronique familiale poignante et lumineuse, qui explore les non-dits, les mémoires effacées et les liens complexes entre les générations – vivant sous un même toit. Le film soulève des questions profondes sur l’héritage, le traumatisme de la Shoah, la vérité et le poids de l’histoire.

Christophe, 9 ans, vit les événements de mai 68, planqué chez ses grands-parents, dans l’appartement familial à Paris, entouré de ses oncles et de son arrière-grand-mère. Tous bivouaquent autour d’une mystérieuse cache, qui révèlera peu à peu ses secrets…

Ce film marque également le dernier rôle de Michel Blanc, accompagné de Dominique Reymond, William Lebghil et Liliane Rovere, qui, pour sa part, vit ce film comme une résonance personnelle, ayant elle-même porté l’étoile jaune dans son enfance.

Bande annonce

Exposition « L’art « dégénéré » : Le procès de l’art moderne sous le nazisme »

Au Musée national Picasso-Paris

du 18 février au 25 mai 2025

Première exposition en France consacrée à l’Art dit « dégénéré », elle explore et met en perspective l’attaque méthodique du régime nazi contre l’art moderne et la place qu’occupe Pablo Picasso, archétype de l’artiste dans cette histoire.

« L’art « dégénéré » : le procès de l’art moderne sous le nazisme. » étudie en particulier l’exposition de propagande « Entartete Kunst » (Art dégénéré), organisée en 1937 à Munich, montrant plus de 700 œuvres d’une centaine d’artistes, représentants des différents courants de l’art moderne, d’Otto Dix à Ernst Ludwig Kirchner, de Vassily Kandinsky à Emil Nolde, de Paul Klee à Max Beckmann, dans une mise en scène conçue pour provoquer le dégoût du visiteur.

Point culminant d’une série d’expositions infamantes mises en place dans plusieurs musées dès 1933 (Dresde, Mannheim, Karlsruhe…) pour dénoncer les avant-gardes artistiques comme une menace à la « pureté » allemande, « Entartete Kunst » s’inscrit dans le contexte d’une « purge » méthodique des collections allemandes. Plus de 20.000 œuvres, parmi lesquelles celles de Vincent Van Gogh, Marc Chagall ou de Pablo Picasso, désigné comme artiste « dégénéré » dès les années 1920 aussi bien en France, qu’en Allemagne, sont ainsi retirées, vendues ou détruites.Au centre de cette histoire, le terme de « dégénérescence», émergeant au cours du XIXe siècle dans différentes disciplines (histoire naturelle, médecine, anthropologie, histoire de l’art…) jusqu’à sa cristallisation au cœur de la « vision du monde » national-socialiste, sert de vecteur au déploiement des théories racistes et antisémites au sein de l’histoire de l’art.

Informations billeterie

Plein tarif : 16 euros

Tarif réduit : 12 euros

Tarif spécial famille : Tarif réduit pour 1 à 2 adultes accompagnant un enfant

Le Golem

Du 4 mars au 3 avril 2025 à La Colline – Grand théâtre

Après avoir créé House en 2023, Amos Gitaï revient à La Colline avec un nouveau spectacle sur le Golem.

Figure légendaire issue de textes kabbalistiques, le Golem est une créature d’argile créée pour protéger la communauté juive en réaction aux persécutions. Avec cette création théâtrale, inspirée d’un conte pour enfants d’Isaac Bashevis Singer, de textes de Joseph Roth, Léon Poliakov, Lamed Shapiro, et des biographies de comédiens, Gitaï superpose ce mythe aux interrogations contemporaines sur le rapport entre création et destruction, entre progrès et désastre, créant une parabole sur le sort des minorités.

Sur le plateau du théâtre, c’est une véritable mosaïque sensorielle d’histoires et de témoignages qui se déploie, portée par une troupe cosmopolite de comédiens et de musiciens, aux langues, aux origines et aux traditions plurielles.

texte Amos Gitaï et Marie-Josée Sanselme – mise en scène Amos Gitaï

spectacle en anglais, arabe, français, hébreu, ladino, yiddish surtitré en anglais et en français

durée estimée 2h15

Réservation

Le Chant Profond Juif

Textes, poèmes, théâtre et chants ashkénazes

Plongez au cœur de l’héritage culturel exceptionnel des Juifs ashkénazes à travers le spectacle « Le Chant Profond Juif », présenté en avant-première à l’ECUJE les 9 et 10 février 2025. Cette création unique célèbre la richesse littéraire, théâtrale et musicale d’une communauté qui, malgré les tumultes de l’histoire, a su préserver et sublimer un patrimoine universel.

Après un premier volet consacré aux Juifs sépharades, ce second chapitre met en lumière l’effervescence culturelle des Juifs ashkénazes, portée par la langue yiddish et des œuvres emblématiques. Textes, poèmes, scènes théâtrales, chants yiddish et musique klezmer se succèdent pour évoquer les grandes figures de la littérature et de l’art, telles que Cholem Aleichem, Itzik Manger, Shalom An-Ski (avec un extrait de son célèbre « Dibbouk ») ou encore des auteurs universels comme Franz Kafka, Stefan Zweig, Vassili Grossman et Yéhouda Amichaï.

Ce spectacle nous interpelle sur la résonance contemporaine de cet héritage, abordant les thématiques intemporelles de l’exil, de la résilience, et des défis que pose la résurgence de l’antisémitisme dans notre monde moderne.

Au côté de Muriel Missirlou dont l’’interprétation des chants yiddishs déborde de tendresse et de vitalité, une troupe talentueuse de comédiens et de musiciens donnera vie à ces œuvres avec passion et virtuosité. La direction artistique de Jean-Henri Blumen, appuyée par une musique immersive, nous promet un voyage poignant et inoubliable.

Un hymne vibrant à la vie et à la mémoire, ce spectacle s’adresse à tous les passionnés de culture et d’histoire, mais aussi à ceux en quête d’une redécouverte de l’âme du monde ashkénaze.

Réservation : ECUJE

Les Cahiers d’Alter Fajnzylberg
au Théâtre de la Ville

Une rencontre -débat à la veille des 80 ans de la libération des camps d’AUSCHWITZ-BIRKENAU

 Théâtre Sarah Bernhardt le 26 janvier 2025 à 18h30 – Grande Salle

La publication des cahiers d’Alter Fajnzylberg (1911-1987), forcé d’intégrer pendant près de deux ans le Sonderkommando d’Auschwitz et de Birkenau, constitue une contribution exceptionnelle à l’histoire de la Shoah. Ces écrits inédits, rédigés en polonais à son arrivée en France, entre l’automne 1945 et le printemps 1946, dans l’urgence de dire ce qu’il avait vu dans les camps, furent alors enfouis dans une boîte à chaussure – comme un secret brûlant. Il a fallu des décennies à son fils unique Roger pour les extirper du passé, les faire transcrire, traduire, et les contextualiser grâce à l’aide de l’historien Alban Perrin. Un témoignage d’autant plus important que les rescapés du Sonderkommando sont très rares, les nazis ayant veillé à éliminer tous les témoins directs de leur abominable entreprise.

Né à Stoczek, en Pologne, dans une modeste famille juive, militant communiste dès son plus jeune âge et emprisonné pour cela, Alter Fajnzylberg s’engage dans les Brigades internationales en Espagne en 1937, y est blessé et hospitalisé. Interné par la suite dans les camps de réfugiés d’Argelès, Gurs et Saint-Cyprien, il finit par s’échapper, est arrêté en 1941 à Paris par la police française, emmené à Drancy puis Compiègne, et fait partie du premier convoi de déportés juifs envoyé de France vers Auschwitz fin mars 1942. Il est bientôt plongé dans le centre le plus obscur du processus d’extermination : le transport des cadavres dans le Krematorium. Jamais résigné devant l’horreur, il mène des activités de résistance et s’associe notamment à la prise de quatre photos pour alerter le monde extérieur. Dans la dernière partie du livre, Roger Fajnzylberg, fils unique né en 1947, active sa mémoire pour faire revivre l’extraordinaire destin de son père, et l’existence frugale de la famille que celui-ci a fondée avec sa femme Régine – elle-même rescapée des camps – dans les quartiers populaires de Paris.

Intervenants :

Roger Fajnzylberg, fils unique d’Alter et de Régine, ancien maire de Sèvres, qui signe la présentation des Cahiers d’Alter. Alban Perrin, coordinateur de la formation au Mémorial de la Shoah, coauteur de la présentation des Cahiers d’Alter.

Marie-Bénédicte Vincent, normalienne, professeur en histoire contemporaine de l’université de Franche-Comté, spécialiste de l’histoire sociale et politique de l’Allemagne au XX e siècle.

Katy Hazan, historienne, agrégée d’histoire, responsable de l’OSE (Œuvre de Secours aux Enfants), membre du comité de rédaction de la Revue d’histoire de la Shoah.

Gratuit sur réservation : Théâtre de la Ville – Sarah Bernhardt
2 Place du Châtelet – 75004 Paris

Autour de l’exposition « Le Dibbouk. Fantôme du monde disparu »

Exposition au mahJ du 26 septembre 2024 au 26 janvier 2025

Derniers jours

« Le Dibbouk. Fantôme du monde disparu »

Dans la culture populaire juive, un dibbouk désigne une âme errante qui prend possession d’un vivant, selon une croyance qui s’est développée en Europe orientale à partir du XVIIIe siècle. Le dibbouk fait partie des créatures surnaturelles qui ont dépassé le domaine de la superstition, pour devenir un thème inspirant les artistes d’hier et d’aujourd’hui. Le mahJ est le premier musée à explorer le sujet dans une foisonnante exposition mêlant théâtre, cinéma, musique, littérature, et culture populaire.

Le ciné-club Yiddish Pour Tous présente « VOYAGES »

Un film d’Emmanuel Finkiel avec
Shulamit Adar, Esther Gorintin, Maurice Chevit

Rivka a soixante-cinq ans. Son car d’excursion tombe en panne sur une route entre Varsovie et Auschwitz. Dans le tumulte des conversations en yiddish, l’angoisse pousse aux debordements. A la recherche d’une cousine perdue de vue depuis de longues annees, Vera, vieille Russe de quatre-vingts ans, seule au monde et étrangere a tous, parcourt le convoi. Elle se perd jusqu’a l’epuisement. Et enfin, dans un dernier bus, par hasard, elle rencontre Rivka.

le dimanche 12 janvier à 11h au Majestic Passy.

Après la séance : le fameux buffet ashkénaze de notre ciné-club. Chacun apporte et on partage!

En prime, vous aurez le plaisir de rencontrer le réalisateur après le film. 

PAF : 11 € à la caisse du cinéma

Le Festival Dia(s)porama 2025

Le Festival Dia(s)porama du 28 janvier au 10 février. 

Cette année, le festival Dia(s)porama sera plus que jamais un événement à ne pas manquer.

Du 28 janvier au 10 février, venez découvrir une sélection exceptionnelle de films inédits, tant français qu’internationaux, à travers des projections en salles à Paris et en régions, ainsi qu’en ligne.

Le festival mettra en lumière le cinéma juif international, offrant un regard unique sur sa créativité, ses riches traditions cinématographiques, ses thématiques et son impact à travers le monde. Ne manquez pas de plonger dans ce festival unique en France, agrémenté de rencontres exclusives !

Informations billetterie : 01 42 17 10 36

Site officiel et programmation

Les adhérents du Centre Medem bénéficient d’un tarif préférentiel pour la projection

du 4 février au Mahj.

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