Catégorie : Anciens Articles Archivés

Troisième leçon :

Le prophète s’enfonce comme une étrave entre la Loi et la loi. Son atmosphère est le hessed qu’on traduira en première approche par grâce. C’est cette notion que je visiterai avec comme guide, une fois de plus, l’inestimable André Neher.

François ARDEVEN est professeur de lettres classiques, psychanalyste et lecteur du midrash au Centre Medem.

VOUS REPRENDREZ BIEN UN PEU DE YIDDISH?

Du fond d’un rêve de Shtetl, ressurgissent les vieilles ritournelles qui rythmaient jadis l’existence de nos aïeux. De refrains bondissants en mélodies langoureuses, de profonds cris de tristesse en prières gorgées d’espoir, les Marx Sisters ont choisi d’affirmer que le yiddish est une langue bien vivante, qui résonne dans le vibrato d’une clarinette (Milena Marx) , ricoche sur les touches de l’accordéon (Raphaël Setty), frôle les cordes de la guitare (Mano Siri) amplifiées par la contrebasse (Benjamin Chabert) et se déploie dans la grâce d’une voix envoûtante (Judith Marx). (La Bellevilloise)

Le 16 décembre prochain la LICRA Paris, la DILCRA, l’OSE et le groupe Yiddish Pour Tous s’associent pour vous faire partager une soirée théâtre exceptionnelle!

L’unique représentation aura lieu au TOP (Théâtre de l’Ouest Parisien).
1, Place Bernard Palissy à Boulogne-Billancourt (92)
Métros: Boulogne Jean-Jaurès ou Boulogne Pont de St Cloud

Elle sera suivie d’un débat en présence de Gilles CLAVREUL (Préfet, Délégué Interministériel à la Lutte Contre le Racisme et l’Antisémitisme – DILCRA), Isabelle STARKIER (Directrice de la Cie et Metteur en scène de la pièce) et Mano SIRI (Présidente de la Commission Culture – Licra).

Les bénéfices de cette soirée seront consacrés à la mise en place d’opérations en faveur des réfugiés.

L’actualité cette pièce n’a jamais autant résonné.

Au cours des derniers mois de la guerre, dans une petite ville du Nord de l’Allemagne, un Juif est recueilli par « de braves gens ». Pour les deux parties, le jeu en vaut la chandelle : pour le Juif, un abri c’est la différence entre la vie et la mort; pour ce couple d’Allemands, cacher cet homme est un acte courageux mais que vient compenser un gros loyer.
Le coup de théâtre se produit lors de la capitulation allemande en mai 1945.
Le seul moyen d’échapper à la famine qui règne, c’est que le Juif continue à payer…
Alors, croyez-le ou non: le couple ne lui dit pas que la guerre esit finie!
Il y a donc cet homme, séquestré dans un grenier et sincèrement reconnaissant à cet homme et à cette femme de lui avoir permis d’échapper aux nazis, et ce couple qui s’enfonce dans le mensonge et transforme ce qui aurait pu être un acte juste en une escroquerie immonde…

Image d’un livre de dessins d’enfants de la maison d’enfants Wladek à Brunoy, devenue Musée d’histoire naturelle.