Les livres de la rentrée 2014

LES LIVRES DU MOIS La bibliothèque a lu et sélectionné des romans et des livres documentaires pour vous :

ROMANS Un goût de cannelle et d’espoir Auteur : Sarah Mc Coy Editeur : Les Escales

Une boulangerie allemande prise dans les tourments de l’histoire, une famille déchirée par les horreurs de la guerre. Garmisch 1944, Elsie Schmidt, 16 ans, traverse la guerre à l’abri dans la boulangerie de ses parents et sous la protection d’un officier nazi qui la courtise. Mais quand un petit garçon juif frappe à sa porte, la suppliant de le cacher, la jeune fille doit choisir son camp…

Entre frères de sang Auteur : Ernst Haffner Editeur : Presses de la Cité

Berlin 1930. L’Allemagne est en pleine dépression économique et sociale. A la suite de la 1ère Guerre Mondiale, des milliers de jeunes se sont retrouvés à la rue. Abandonnés, orphelins, fugueurs… Tous ont vécu la même injustice…. Ernst Haffner nous plonge au cœur de la misère allemande des années trente avec un réalisme troublant, presque visionnaire.

Nous faisions tous semblant d’être quelqu’un d’autre Auteur : Shani Boianjiu Editeur Robert Laffont (Collection Pavillons)

Camarades de classe depuis l’école primaire, trois jeunes Israéliennes fantasques cherchent des dérivatifs à leur ennui dans un village près de la frontière où rien ne se passe, sinon le pire. Léa donne les règles du jeu, entraînant l’espiègle Yaël et la sombre Avishag. La fin de leur scolarité signe la fin de leur insouciance…

UN LIVRE DOCUMENTAIRE 110 femmes juives qui ont marqué la France Auteur : Michèle Bitton Editeur : Editions Normant

Ce recueil réunit les itinéraires de 110 femmes juives de France, des XIXème et XXème siècles aujourd’ui disparues et dont le nom est resté associé à une œuvre. Qu’elles aient agi dans le domaine artistique, politique ou social, qu’elles aient résisté ou subi le malheureux destin des martyrs de la Shoah, quelles soient célèbres ou peu connues, toutes ont en commun d’avoir été désignées comme juives par elles-mêmes ou par les autres…

Musique yiddish à rire, à boire, à chanter en compagnie des Shpilkes Nombre de places limitées. Réservation indispensable.

Shpilkes puise dans un
répertoire original et méconnu des
mélodies juives d’Europe de l’Est.
De fil en aiguille, de reprises en
retouches, Shpilkes rafistole
l’étoffe d’une musique populaire, à
danser, à rire, à boire et à
pleurer, agençant les pièces,
pas toutes rapportées, d’une culture qui ne finit pas de se
réinventer.
Porté par la voix expressive et
authentique d’Éléonore
BIEZUNSKI, le groupe invite sur les ailes du klezmer
à un voyage dansant et
poétique à travers l’Europe
centrale et orientale… jpg_EB1.jpg

Des Amants de Sion à la création des kibboutzim Michèle Tauber, Maître de conférences en langue et littérature hébraïques à l’université Paris 8

S’il est un symbole qui incarne l’idéal pionnier agricole en
terre d’Israël, c’est bien le kibboutz et son alter ego le
moshav. La littérature et le cinéma fourmillent d’illustrations qui leur sont consacrées : de Mon village en
Israël récit autobiographique de Joseph BARATZ, l’un des
fondateurs en 1909 du tout premier kibboutz, Degania, au
dernier recueil de nouvelles d’Amos OZ, Entre amis, où
l’auteur nous livre une vision désenchantée de l’idéal, en
passant par les romans de Meïr SHALEV et des films
comme Les enfants du soleil, Il marchait dans les champs,
Noa a 17 ans, La terre de la Genèse, etc.jpg_MT-2.jpg

A propos du film “Hannah Arendt” de M. Von Trotta Alain Finkielkraut, philosopheAnnette Wieviorka, historienne

En avril dernier, le film de la cinéaste allemande Margarethe VON TROTTA sortait sur les écrans de
France et retraçait les années 1960-1963 de la vie de Hannah Arendt, au cours desquelles elle suivit
le procès d’Adolf Eichmann, l’organisateur de la déportation des juifs d’Europe vers les chambres à
gaz d’Auschwitz-Birkenau, pour le magazine américain New Yorker.
Son séjour à Jérusalem, lieu du procès, fut relativement bref et dans sa série d’articles la philosophe
décrit Eichmann comme un homme médiocre et obéissant. Elle fait émerger le concept de « la banalité du mal ». Son opposition au sionisme, sa condamnation sans nuances des conseils juifs,
les judenräte, lui valurent l’hostilité de nombre de ses amis et de la communauté juive américaine
en général.

Le film de Margarethe VON TROTTA, interprété par Barbara Sukowa et Axel Milberg, suit d’assez
près les analyses et les thèses développées par Hannah Arendt.
Au-delà des critiques élogieuses et du succès public, le film a provoqué à son tour des réserves et
des polémiques.

Annette WIEVIORKA apporte son point de vue d’historienne sur ce film de fiction et sur les analyses de Hannah ARENDT qui ont donné lieu à controverses.
Alain FINKIELKRAUT, l’un des philosophes les plus familiers de l’œuvre de Hannah Arendt,
donnera ses réactions.

La cinéaste Margarethe VON TROTTA, prise par la réalisation d’un nouveau film, a été contrainte, à regret, de suspendre sa participation à cette soirée programmée à son intention. jpg_HA1.jpg

Au vif de l’histoire Anna Senik, directrice de recherche émérite au CNRSClaude Berger, écrivain, essayiste, poète, journaliste

En 1992, une douzaine de citoyens, Juifs et non Juifs, se réunirent en
« Comité Vel’ d’Hiv’ 42 » et lancèrent un appel au Président François Mitterrand lui demandant de reconnaître la responsabilité de « l’État français de Vichy » dans les crimes commis contre les Juifs de France.
Au nom de la vision selon laquelle la République française n’avait pas
de responsabilité dans les actes du régime de Vichy, cette demande fut
refusée. Cette prise de position provoqua une vaste polémique en
France, y compris dans la communauté juive.

Le 16 juillet 1995, le Président Jacques Chirac fit une déclaration officielle de reconnaissance de la responsabilité de la France.
Dans ce récit, Anna SENIK s’appuie sur ses archives et ses souvenirs
pour rendre compte « de la manière dont l’action politique de ce comité
a contribué à intégrer dans la mémoire nationale les crimes de Vichy
contre les Juifs ».

« Né en 1936 au cœur du Marais parisien, porteur de l’étoile jaune
à six ans, Claude Berger est une personnalité aux multiples facettes.

Ancien dentiste, restaurateur et chanteur yiddish, il est d’abord un
écrivain engagé, en rupture depuis des décennies avec une gauche
qu’il juge moribonde et l’un des premiers théoriciens de la fin du
salariat. ».
C’est ainsi que l’auteur de cet essai se présente dans son blog
(www.claudeberger.fr), essai dans lequel il tente d’élucider la
question du « pourquoi » de l’antisémitisme plutôt que du
« comment », depuis les formes du passé jusqu’à celles qui se
déguisent dans l’antisionisme contemporain.jpg_Berger.jpg

Le féminisme face aux dilemmes juifs contemporains par Nelly Las, spécialiste du judaïsme contemporain et du féminisme

Comment des femmes juives, engagées dans les mouvements
féministes occidentaux, arrivent -elles à concilier leurs particularismes identitaires et/ou religieux, sans renoncer à leurs
vocation universaliste ?
C’est le sujet que l’historienne Nelly Las a étudié et développé.
Cette réflexion, qui s’appuie sur des témoignages et des documents de divers pays, concerne toutes les formes d’intersections entre universalisme et particularismes dans nos sociétés.
DANIELLE BAILLY (linguiste) présentera NELLY LAS, autour de laquelle interviendront aussi JACQUELINE FELDMAN (sociologue), RÉGINE DHOQUOIS (juriste) ainsi que Liliane KANDEL
(Sociologue, Responsable du Centre d’études et de recherches féministes
de l’université Paris-VII) et RÉDITH ESTENNE (Professeur de lettres) pour témoigner de leur judéité diasporique et laïque.
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Cinéma israélien : Salah Shabati

Les Amis de la Langue et de la Culture Hébraïques vous convient à leur première séance de cinéma israélien : une comédie satirique de 1964 qui évoque avec humour l’intégration difficile des Juifs marocains au début des années soixante face aux kibboutznikim ashkénazes, plutôt “surs d’eux et dominateurs”.

Le ciné-club s’adresse donc à à tous les spectateurs désireux d’entendre et de pratiquer l’hébreu : tous les niveaux sont les bienvenus, sachant qu’il n’y aura pas de traduction simultanée durant le débat.
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La Confrérie : enquête chez les Frères musulmans en présence du réalisateur, Michaël Prazan

Le film de Michaël PRAZAN fait l’historique de ce mouvement traqué par les régimes dictatoriaux, laïques et nationalistes arabes mais qui vient d’arriver au pou-voir en Egypte et en Tunisie et qui exerce une influence grandissante dans de nombreux autres pays musulmans.

Le but ultime de la Confrérie est l’instauration du « Califat mondial », c’est-à-dire d’un monde soumis entièrement aux lois et principes islamiques, se donnant tout le temps nécessaire pour arriver à cet objectif final.
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