CONFÉRENCE-DÉBAT : La Banalité du bien

Guy Konopnicki

Détournant avec ironie et provocation l’expression de « banalité du mal » utilisée par Hannah Arendt, cet essai incisif et percutant oppose l’espace « banal », celui du bien commun, aux particularismes, pressés d’en finir avec la laïcité républicaine.

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Cet essai est un « coup de gueule  » –dont Guy KONOPNICKI est coutumier– contre la liquidation de la laïcité, le communautarisme et l’obscurantisme.
Il y démontre les dangers que représente, pour notre République, cette volonté de valoriser à tout prix la « diversité » et les différences (de sexe, de religion, de couleur de peau, etc.), au détriment de l’appartenance 
« commune » des citoyens à la République.

La chose publique (Res publica) est d’abord cet espace « banal » celui des biens appartenant à tous.
Fustigeant toutes formes de discrimination -y compris positive- l’auteur propose de revenir à la  » banalité  » de la citoyenneté :

« Je veux être un citoyen banal, que seul le mérite peut distinguer. »

Il refuse les « signes distinctifs » que l’on cherche à nouveau à nous faire porter et qui stigmatisent toutes les catégories de français. Si la France de Voltaire est celle de l’irrespect, nous n’avons que faire de ce  » respect  » exigé par les différentes minorités religieuses, qui elles-mêmes ont vécu librement dans une République qui obligeait à retenir, ce qui était commun.
Présentation Jacques DUGOWSON