Venez nombreux à la Librairie du templepour la présentation de deux ouvrages littérairesle lundi 15 février à 18h 30
Les éditions Classiques Garner publient deux brillants essais en littérature juive comparée où se côtoient langues et cultures diverses, transformations et déplacements de la mémoire juive, diverses figures de l’intellectuel juif, le passage de l’univers sacré de la tradition à la littérature, la complexité du dialogue avec les phénomènes sociaux de l’époque moderne.
De Bashevis Singer à Philip Roth en passant par A.B. Yehoshua, Joseph Opatoshu, André Schwartz-Bart, David Grossman et Serge Doubrovsky, Nurit Levy et Fleur Kuhn-Kennedy évoquent à travers la littérature les multiples facettes du monde juif à travers les siècles.
L’Intellectuel juif entre histoire et fiction, Roth (Ph.), Doubrovsky, Yehoshua de Nurit Levy
Cette étude comparée du Livre brisé de Serge Doubrovsky, de La Tache de Philip Roth et de La Mariée libérée d’A. B. Yehoshua examine la naissance de la figure de l’intellectuel juif, sur la scène de l’histoire, et analyse sa trajectoire romanesque dans les œuvres de fiction. Dans un voyage entre les langues et les cultures, cet ouvrage met en avant la complexité de cette figure dans un dialogue avec les phénomènes sociaux de l’époque moderne.
Le disciple et le faussaire : imitation et subversion romanesques de la mémoire juive de Fleur Kuhn
Les métamorphoses romanesques de la mémoire juive : entre imitation et subversion : Dans les forêts de Pologne de Joseph Opatoshu, Satan à Goray d’Isaac Bashevis Singer, Le Dernier des Justes d’André Schwarz-Bart, Voir ci-dessous : Amour de David Grossman
À partir de la comparaison de quatre romans écrits à différentes périodes du xxe siècle, dans des langues et des lieux différents, mais tous marqués par un commun héritage juif polonais – Dans les forêts de Pologne de Joseph Opatoshu, Satan à Goray d’Isaac Bashevis Singer, Le Dernier des Justes d’André Schwarz-Bart et Voir ci-dessous : Amour de David Grossman – l’ouvrage explore les transformations et les déplacements de la mémoire juive dès lors que celle-ci passe de l’univers sacré de la tradition à la littérature. Ces romanciers, simultanément disciples et faussaires, travaillant des modèles qu’ils imitent et subvertissent tout à la fois, rejouent et déjouent les mythes identitaires créés par la modernité.