« Midrash pour notre temps – Nature, technique politique » vient de paraître aux éditions Imago

Le Midrash, ensemble d’histoires issues de la tradition biblique juive, fait jouer entre eux les versets et, sans contrainte apparente, hors de toute signification figée et de tout jugement, suit un chemin buissonnier de réflexion et d’interprétation.

S’inscrivant dans cette perspective, à la lumière des allégories, des fables et des paraboles de la Bible, François Ardeven médite sur trois axes qui sont au cœur de nos préoccupations et de nos angoisses.

Tout d’abord la Nature, dont la fragilité, telle qu’elle s’est révélée sous les coups récents des hommes, nourrit l’anxiété écologique. Puis la Technique, divinité moderne dont les prouesses nous menacent de plus en plus – songeons au nouveau Golem que représente l’Intelligence artificielle. Enfin, la Politique qui aujourd’hui, plus que jamais, interroge les valeurs de nos démocraties.

S’appuyant également sur la philosophie, la littérature et la psychanalyse, François Ardeven nous invite à travers ses commentaires, aussi savants qu’impertinents, à porter un regard neuf sur le monde contemporain, et nous offre ainsi Un Midrash pour notre temps.

Ce livre qui comme le précédent fut d’abord un enseignement donné les dimanches matin pendant trois ans au Centre Medem à Paris et fidèlement retranscrit par Edith Apelbaum qui en a établi le texte pour que celui-ci soit relu, amendé, encore annoté et encore commenté par l’auteur, pour offrir aux lecteurs une pensée innovante et réjouissante.

Professeur de lettres classiques et psychanalyste, François Ardeven a étudié la philosophie et les mathématiques, il est docteur en psychopathologie clinique.

Il était l’invité les 17 et 24 mars de Marc-Alain Ouaknin dans l’émission « Talmudiques » à propos de son dernier livre Un Midrash pour notre temps – Nature, technique politique  (éditions Imago 2024).

Podcast à écouter    ▶︎ France Culture et Radio J

Le Collectif Pourim Shpil et le musée virtuel du Pourim shpil

Le Pourim shpil est un ensemble de manifestations festives, populaires, à caractère parodique, autour du Livre d’Esther et de la fête de Pourim.

Tradition carnavalesque juive multiséculaire, le Pourim shpil, littéralement Jeu de Pourim ou Jeu de sorts (די פּורים שפּילdi Purim shpil) en yiddish, illustre de façon humoristique, avec des clins d’œil à l’actualité, l’histoire d’Esther racontée dans la Bible. Le théâtre, le cinéma, la comédie musicale, le mime, la poésie, la musique, le masque, le carnaval, toute la culture juive y trouve sa place.

Le « Collectif Pourim Shpil », juridiquement constitué en Association loi 1901, a pour objectif principal de faire inscrire cet élément culturel sur une des listes de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, selon la convention établie par cet organisme en 2003 (Article 12).

Le projet est aujourd’hui porté par neuf associations, l’Association des Amis de la Commission Centrale de l’Enfance (AACCE), le Centre Medem-Arbeter Ring, le Cercle Bernard Lazare, le Farband/Union des Sociétés Juives de France, la Maison de la culture yiddish, Yiddish pour Tous, Aki EstamosAl Syete, l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (U.J.R.E.).

La première étape administrative, qui consistait à inscrire le Pourim Shpil à l’inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel en France tenu par la Direction du patrimoine du ministère de la Culture, a été franchie « car chaque État – partie doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel présent sur son territoire. »

Depuis le 4 janvier 2016, la fiche d’inventaire du Pourim Shpil est disponible sur le site du Ministère. C’est la 38ème pratique festive dans la liste du patrimoine en France, aux côtés des Fêtes de l’ours dans les Pyrénées orientales, des nombreux Carnavals de géants du Nord et du Fest-Noz de Bretagne.

Les prochaines étapes : aider d’autres pays à entreprendre la même démarche afin d’accélérer une candidature commune à l’Unesco ; continuer à collecter, inventorier, traduire, diffuser tous documents relatifs au Pourim Shpil.

Une ambition : la création d’un Théâtre Juif National et d’un Centre de recherche.

Visitez le musée virtuel

Voir le catalogue de l’exposition « De Babylone à New York – Métamorphoses du Pourim shpil« 

D’une enfance russe au socialisme yiddish :
Vladimir Medem, « légende du mouvement ouvrier juif »

Cette année marque le centenaire de la mort de Vladimir Medem (1879-1923),

grand théoricien du Bund et de la question nationale juive dans l’Empire russe,

théorisée dans le cadre des débats de l’internationalisme socialiste.

Vladimir Medem s’est distingué par ses écrits et ses activités politiques mais aussi par la singularité de son parcours personnel, sur lequel revient Constance Pâris de Bollardière, l’auteure de la préface de la récente réédition de l’ouvrage d’Henri Minczeles Histoire générale du Bund (éditions L’échappée).

Les mémoires de Medem, publiées à New York en 1923, servent de trame à cette évocation. (à lire aussi une notice dans les livres de mars de la bibliothèque du Centre Medem : https://www.centre-medem.org/livres-de-mars-avril-2023/)

Cliquez ICI pour accéder à la suite de l’article publié le 15 février par Constance Pâris de Bollardière dans la revue K numéro 100.

Musée de la résistance 1940 – 1945. Juifs, résistants et combattants

En septembre 1939, le gouvernement Daladier interdit, du fait du pacte germano-soviétique, le Parti communiste ainsi que les associations et organes qui lui sont affiliés parmi lesquelles la section juive de la main d’œuvre immigrée (MOI). Lorsque commence l’Occupation en juin 1940, ses militants ont déjà acquis une certaine expérience en matière de clandestinité, notamment au sein des organisations de jeunes ou des sections de la Main d’œuvre immigrée (MOI). A partir de l’été 1940, de nouvelles structures sont créées, telles que l’organisation Solidarité, destinées non seulement à venir en aide aux militants et à leurs familles mais également à permettre un maintien de leurs activités illégales. Entre 1940 et 1942, plusieurs associations et mouvements juifs développent des actions clandestines ou semi-clandestines ….. lire la suite : ICI

Le kiosque solidaire du FSJU

Né d’une réflexion autour du risque bien connu d’abus sur personnes fragiles et des appréhensions du public de survivants à faire entrer des personnes inconnues à leur domicile, le Kiosque solidaire entend répondre à des demandes à première vue triviales :  fixer des étagères, trouver un plombier honnête, remplacer une serrure, être accompagné pour un déplacement.

Le Kiosque solidaire propose ainsi des réponses souples, rapides, dans un cadre sécurisant et en complémentarité avec des dispositifs de droit commun et les équipes du champ social et de maintien à domicile.

Ce programme était accessible lors de la phase pilote au seul public de Passerelles. Après avoir vérifié la pertinence du Kiosque solidaire, nous avons décidé en partenariat avec la Direction de l’Action Sociale du FSJU d’élargir la cible des bénéficiaires et de rendre accessible ce nouveau service à l’ensemble des séniors. L’accompagnement des demandes sera assuré par toute structure sociale pour leurs bénéficiaires respectifs.

Alix Soussan est Responsable du dispositif du Kiosque Solidaire.

Vidéo de présentation

Pour toutes questions :

N’hésitez pas à contacter le Kiosque solidaire du lundi au jeudi de 9h à 17h30 et le vendredi de 9h à 16h30

soit par téléphone au 01 42 17 10 80 ou 06 07 03 00 72 ou par mail à l’adresse contact@kiosquesolidaire.org

Passerelle sur Facebook

Aides à domicile de la Claims Conference

En complément des aides publiques, la Claims Conference permet aux personnes reconnues comme victimes juives du nazisme de bénéficier d’heures d’aide à domicile supplémentaires (ménage, toilette, préparation des repas…) à un coût réduit ou d’aides sur le reste à charge. Sont concernés les déportés, enfants cachés, personnes visées par les rafles en Europe, mais aussi plus largement ceux qui ont connu d’autres types de persécutions : Juifs d’Algérie obligés de quitter l’école publique, Juifs de Tunisie ayant connu l’occupation nazie…

Aujourd’hui, ces programmes sont encore trop méconnus. Beaucoup de bénéficiaires potentiels ne savent pas qu’ils pourraient y avoir droit, ni comment y accéder. Selon une estimation de la FMS, environ 40 000 victimes de persécutions antisémites pendant la Seconde Guerre mondiale vivent en France, et près d’un tiers n’a jamais effectué de démarches auprès de la Claims Conference.

L’enjeu, aujourd’hui, est donc de toucher ceux qui ne se reconnaissent pas comme survivants, ceux qui hésitent à demander de l’aide, ceux qui n’ont pas l’idée de se renseigner sur ces dispositifs spécifiques ou qui pensent à tort ne pas être éligibles.

La Fondation pour la Mémoire de la Shoah a donc lancé un « Plan France », dont l’objectif est de doubler le nombre de bénéficiaires des aides à domicile de la Claims  d’ici la fin de l’année 2024.

Des tracts, affiches, visuels adaptés aux réseaux sociaux ont été créés par la Fondation à cet effet.

À ce jour, ce travail se fait en coordination avec le service Passerelles du FSJU et avec les trois opérateurs agréés Claims Conference en France : adiam Solidarité (Paris, 92, 93, 94), la fondation Casip-Cojasor (Nord de la France) et le Comité d’Action Sociale Israélite de Marseille (Sud de la France).

Tous les renseignements sont le site de la FMS : Fondation pour la Mémoire de la Shoah, 10 avenue Percier, 75008 Pari

Accéder aux programmes d’aides à domicile

Si vous recevez ou avez déjà reçu une indemnité « Claims », contactez directement, selon votre lieu d’habitation :

  • Adiam solidarité (départements : 75, 92, 93, 94) : 06 64 18 34 73
  • Casip-Cojasor (Région parisienne et moitié Nord de la France) : 01 49 23 71 30
  • Casim (Moitié Sud de la France) : 04 96 10 06 70

Sinon, renseignez-vous :

  • Sur le site internet Aides survivants Shoah
  • Si vous ou votre proche êtes ancien déporté, enfant caché, orphelin de la Shoah : appelez le N° vert national d’orientation mis en œuvre par le service Passerelles (FSJU) : 0 800 39 45 00
  • Dans tous les autres cas (Juifs d’Afrique du Nord notamment), prenez contact au 06 45 75 24 18

La Fondation pour la Mémoire de la Shoah soutient de nombreux programmes médico-sociaux dédiés aux survivants de la Shoah et à tous ceux qui ont souffert des persécutions antisémites durant la Seconde Guerre mondiale.

Consulter le site Aides Survivants Shoah

Exposition Adolf Eichmann

L’exposition revient sur la chronologie des événements : la traque d’Eichmann, sa capture, les préparatifs de son procès, le choix des témoins et l’impact des audiences sur la prise de conscience de la Shoah, en Israël et dans le monde. Autant d’éléments retracés à partir de documents et photographies extraits des Archives de Yad Vashem. Une exposition clé et nécessaire pour rappeler, encore et toujours, que le crime nazi a bel et bien eu lieu.

Cliquez ICI pour y accéder

Le musée Dreyfus à Médan

Le musée Dreyfus à Médan

Au-delà du sort du capitaine innocent, envoyé au bagne, l’affaire Dreyfus a marqué le pays.

Il y eut des conséquences, séparation de l’Église et de l’État, création de la Ligue des droits de l’homme, droits de la défense.

Elle a marqué la communauté juive par l’antisémitisme violent qui s’est exprimé.

Elle a marqué le sionisme, car Theodor Herzl, après avoir vu ce qui se passait à Paris, écrivit l’État juif.

Jusqu’aujourd’hui, la France n’avait pas de musée Dreyfus !

Le musée Dreyfus a ouvert le 28 octobre à Médan (inauguré par le Président de la République le 26 octobre), à côté de la maison de Zola.

Avec son « J’accuse » Zola est irrémédiablement lié à Dreyfus.

C’est un évènement communautaire certes, mais un évènement politique aussi.

À voir, le site du musée ICI

crédit photo wikipedia

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