De Montréal à Jérusalem avec Chantal RINGUET présentée par Lise Gutmann

Chantal RINGUET, née à Québec, est une écrivaine, chercheuse associée aux universités Brandeis et Concordia et traductrice québécoise.

Elle a publié deux recueils de poèmes, dont « Le sang des ruines », (prix littéraire Jacques-Poirier 2009), deux ouvrages sur le Montréal yiddish et un collectif sur le poète et artiste Leonard Cohen (co-éditeur Gérard Rabinovitch, PUQ, 2015).
Avec Pierre Anctil, elle a traduit du yiddish vers le français l’autobiographie de Marc Chagall, Mon univers. Autobiographie (Fides, 2017).

Elle vient de publier en avril 2017, un essai original et ambitieux sur Jérusalem et le Proche-Orient qui fait état des enjeux actuels caractérisant cette région stratégique du monde d’un point de vue féminin :
« Un pays où la terre se fragmente. Carnets de Jérusalem«  aux éditions Archambault.

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Inauguration de la Maison Vladeck de Brunoy

Chers amis, chers adhérents,

La cérémonie commémorative de la Maison Vladeck à Brunoy aura lieu dimanche 30 avril 2017 à 13h. A cette occasion, sera apposée une plaque à la mémoire des enfants y ayant séjourné de 1946 à 1961.

Vous trouverez ci-joint l’invitation à cette cérémonie qui sera suivie de la présentation d’une exposition, de la projection d’un film et d’un cocktail.
Pensez à confirmer votre présence à la mairie de Brunoy avant le 22 avril :
par mail (mda@mairie-brunoy.fr)
ou par tél au 01.60.46.79.65.

La Mairie met un car à notre disposition. Le départ aura lieu à 12h précises devant le Centre Medem 52 rue René Boulanger et le retour à 16h de Brunoy. Il reste une quarantaine de places. Si vous souhaitez en bénéficier, il convient de téléphoner au Centre Medem au 01.42.02.17.08 avant le 15 avril 2017.

Amicalement,

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Cliquez sur le lien ci-dessous pour télécharger l’invitation
pdf_invitation_officielle.pdf

Faire le boulot !

A insi donc, au lendemain du premier tour, les jeux sont faits : Dieu-est-avec-nous [[1]], l’« homme venu de nulle part », celui qui en un an aura effectué le parcours parfait que d’autres, plus aguerris, mettent 30 ans à rater, cet homme-là, donc, sera le prochain Président de la République française.
 

La bonne nouvelle est que la « dame brune » aura mordu la poussière, arrivant seconde au soir du premier tour. La mauvaise est que la « fille de son père », soutenue par Poutine, Trump et les brexitiens d’outre-Manche, est créditée d’un score proche des 35%.
Un score qui doit interpeller plus d’un responsable et nombre de citoyens.
La responsabilité en incombe certainement aux gouvernements successifs incapables de trouver des solutions qui pallient les difficultés réelles des défavorisés.

S ociologiquement « la candidate du FN a enregistré le meilleur score auprès de ceux qui ont l’impression d’exercer une profession en déclin (30%), chez ceux qui s’en sortent « très difficilement » avec les revenus du ménage (43%), chez ceux qui pensent que la jeune génération vivra moins bien qu’eux (25%), chez ceux qui disposent des plus faibles revenus (32% au sein des foyers dont le revenu mensuel est inférieur à 1250€ par mois, 29% dans la tranche 1250€-2000€) ». Elle obtient ainsi 37% du vote ouvrier, 32% du vote des employés et se trouve en tête sur l’ensemble des salariés du public comme du privé (27/26%). [[2.]]
 

C ette faillite, elle doit être aussi imputée aux luttes internes des partis qui obèrent la réflexion sur le devenir de la nation, à la gauche dite « radicale » qui se dit réellement à l’écoute des « travailleuses et des travailleurs » mais qui ne réussit aucunement son travail premier, celui de la « désaliénation » des masses.
Et puis, il y a ceux qui n’appellent même pas à barrer la route au populisme, laissant aux autres le soin de faire le boulot ! [[3]]

 
Faire le boulot.

C ’est ce que le Centre Medem tente de faire chaque saison et le programme des mois de mai et juin qui se trouve dans les pages qui suivent, vient de nouveau en donner la preuve, en proposant au moins 17 occasions de se rencontrer.
Cette offre abondante a un coût humain et financier.
Les six bénévoles qui viennent de rejoindre les troupes du Medem sont autant d’apport de vitamine C donnant un coup de fouet aux équipes existantes.
Mais pour mener à bien de nouveaux projets (relance de la revue De Vive Voix, Festival des mémoires, Campus annuel des Langues juives …), pour permettre aux anciens d’aboutir (Projet pourim shpil), il est néanmoins indispensable d’obtenir des fonds nouveaux.

U n appel est ainsi lancé pour soutenir le Centre Medem (voir pages 19 et 20) afin qu’il puisse continuer à faire entendre sa voix singulière, laïque, culturelle, porteuse de mémoire mais inscrite dans l’actuel et le vivant et, ainsi, continuer à faire le boulot !
 

Aidez-nous.
 

 
Amicalement Léopold BRAUNSTEIN, Président du Centre Medem

1.Traduction littérale du prénom biblique Imm-anou-el
2.Etude Ipsos/Sopra Steria du 21 avril 2017
3.Votez ! Certes Macron reste à découvrir mais la louve alpha de la meute du FN est parfaitement connue.

Les BOUBA’S et la chorale DIDL DAM présentent « Aïe Mamouschka »

La troupe de théâtre des « BOUBA’S » de Medem guidée par Yaël TAMA et la chorale « DIDL DAM » dirigée par Jérémy GERZANOWILSZ
présentent une pièce de Renée GINCEL, mise en scène Yael Tama :

« Aïe Mamouchka »


Comédie à 8 personnages Féminins
Rapports entre mères et filles réclamant leur entrée au Paradis…
Le chemin n’est pas si facile et l’entrée détenue par Eve et Lilith qui sera accordée aux 6 autres mères et filles ne manquera pas d’un certain humour.

De disputes mêlées de tendresse et parfois de haine ..mais qui aime bien châtie bien …cela reste une excellente comédie..
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Les livres de Mai / Juin 2017

Voici les livres que vous trouverez sur la table des nouveautés du mois de mai et juin

CHERE ANNEjpg_chere_anne.jpg
Auteur : Judith Katzir
Editeur : Gallimard, 349 pages

Ce magnifique roman plein de sensibilité féminine raconte la découverte de l’amour par une adolescente livrée à elle-même : l’aînée d’une fratrie de trois enfants, sa vie change après le divorce de ses parents. Son père n’a de relations qu’avec ses deux frères ; il l’ignore totalement. Sa mère retrouve un autre compagnon tous les soirs, laissant la charge des deux petits à sa fille, Rivi.

Rivi va au collège puis au lycée. Grande lectrice très mature pour son âge, elle découvre sa sexualité sans tabou, puis tombe littéralement amoureuse de sa professeure de littérature. Celle-ci répond à ses avances…
Cet amour partagé est raconté par Rivi dans un journal qu’elle adresse à Anne (Frank), tout comme Anne s’adressait à sa « chère Kitty ». Ce journal est celui d’une adolescente libre de tout préjugé, qui réfléchit comme une adulte, et ne s’en laisse pas conter. Le temps fait son œuvre et Rivi est obligée de prendre du recul courageusement.
Roman subtil et délicat

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Auteur : Steve Sem-Sandberg 
Editeur : Robert Laffont, 553 pages

Nous savons tous que l’une des caractéristiques des nazis était leur sadisme exacerbé. Ils s’en sont pris à toutes les populations qu’ils estimaient non conformes à leur idéal de « pureté ». Les enfants handicapés n’y ont pas échappé. C’est ce que raconte ce livre, à travers un témoignage dont l’auteur s’est servi pour bâtir cette histoire. Il n’y a pas de mot pour décrire ce que ces malheureux enfants ont subi.
Il faut avoir du courage pour lire ce témoignage.

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Auteur : Dasa Drndic
Editeur : Gallimard,513 pages

Cette vaste fresque évoque la vie autour de Trieste durant la seconde guerre mondiale. Constituée de séquences alternant les faits historiques et l’histoire familiale de Haya, elle donne de la Slovénie une image que bien peu connaissent : celle d’un pays envahi par les Allemands, qui devient une province allemande.
Haya, l’héroîne, vit dans la petite ville de Gorizia. Ses parents juifs se sont convertis au catholicisme et Haya ne se pose pas de question, même lorsqu’elle fait la connaissance de l’ex-commandant de Treblinka. L’enfant qu’elle a de lui est enlevé et ne lui sera jamais rendu.
Les êtres humains qui peuplent ce roman nous apparaissent dans toute leur lâcheté, leur faiblesse, leurs mensonges .
Face à tout cela, l’auteure présente la dure et froide réalité.
Pas facile à lire

LES COMPLEMENTAIRESjpg_complem.jpg
Auteur : Jens Christian Grondahl
Editeur : Gallimard, 276 pages

Rien ne prédisposait David et Emma à se marier : David, jeune juif éloigné de ses racines, futur avocat, vivant au Danemark ; Emma, jeune fille bourgeoise d’une famille londonienne, future artiste peintre. Et pourtant… Leur mariage évolue au fil des années, mais rien ne viendra les séparer, pas même le comportement de leur fille unique, Zoé.
Grondahl se livre à une analyse psychologique très fine de ses deux personnages principaux : ce sont des gens assez ouverts et intelligents pour que leur relation résiste au temps.
Excellent roman

CELUI QUI VA VERS ELLE NE REVIENT PAS ?jpg_celui.jpg
Auteur : Shulem Deen
Editeur : Globe, 414 pages

Biechel, petit livre en yiddish. Interdit de lire tout autre texte que la Torah : Biechel = BYKL= celui qui va vers elle ne revient pas. Elle ? la femme adultère… mais aussi Elle, l’hérésie.
Est hérétique tout ce qui est de provenance inconnue. Tel est le credo de ces ultra-orthodoxes vivant en marge de la société. Ils sont regroupés dans des communautés qui s’excluent les unes des autres. Ils refusent le mode de vie américain et se protègent en se repliant sur eux-mêmes.
Shulem Deen fait le récit de sa descente aux enfers : marié et jeune père de famille vivant au sein de l’une de ces communautés, il découvre peu à peu le monde extérieur. Critiqué, puis exclu, il finit pas perdre le droit de voir ses cinq enfants. La liberté de penser est-elle à ce prix ?
Témoignage parfois bouleversant sur un parcours atypique.

MAIS EN QUOI SUIS-JE DONC CONCERNE ?un crime en mars 1945, l’histoire d’une grande famille hongroisejpg_SONNENSCHEIN.jpg
Auteur : Sacha Batthyany
Editeur :Gallimard, 295 pages

La famille Batthyany est l’une des grandes familles hongroises. L’auteur découvre que des membres de sa famille se sont rendus coupables de collaboration pendant la seconde guerre mondiale. Son enquête aboutit à la mise à jour d’un crime collectif enfoui dans les mémoires.
La littérature hongroise n’a pas fini d’explorer un passé national peu glorieux.

et les livres précédemment recommandés restent toujours à votre disposition
cliquez sur le lien pour y accéder:

https://www.centre-medem.org/spip.php?rubrique125

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