Ce samedi, tout en lumière, nous vous tiendrons la chandelle !
Marine GOLDWASER
Gilles FINZI

réservation obligatoire
au 01 42 02 17 08
PAF: 17/20 euros
Ce samedi, tout en lumière, nous vous tiendrons la chandelle !
PAF: 17/20 euros
François Ardeven s’appuiera sur les livres récents d’Aharon Appelfeld, les Partisans (Ed. de l’Olivier) et d’Henri Raczymov, la mélancolie d’Emmanuel Berl (Ed. Gallimard) pour visiter quelques figures de la mélancolie.
Ce vieux mot de mélancolie qui résiste aux classifications modernes nous lie à l’Antiquité, comme si la bile noire qui est son étymologie, le “souci”, nous empêchait de la quitter tout à fait.
Perlaborer le deuil, comme dit Freud, est ce qu’un sujet mélancolique refuse jusqu’à préférer la persécution ?
Qu’en est-il de la mélancolie en Grèce, dans l’histoire de la pensée, dans la psychanalyse ?
La Cie Les entichés et la Cie Vagabond le Magasin présentent: la pièce “J’ai de la chance”
au théatre : Cie Vagabond-Le Magasin
3 impasse de Chatillon 92240 Malakoff du 2 au 5 décembre
De et avec Laurence Masliah, avec la collaboration de Marina Tomé / Dramaturgie : Mariette Navarro
Mise en scène, Scénographie et Lumières : Patrick Haggiag / Assistant à la mise en scène : Sébastien Accart
Durée : 1h10
Natasha – sorte de double de Laurence Masliah- fait revivre “Mamicou”, sa mamie qui coud tout le temps en récitant des alexandrins. Elle nous raconte les méandres de la mémoire qui joue des mauvais tours, nous transmet par bribes pudiques et souvent drôles, le cataclysme de la grande Histoire et la période vécue par cette grand-mère pendant la guerre à Moissac, où 500 enfants ont été sauvés.
Dans “J’ai de la chance”, l’auteure met en mots et sur scène, sa soif de transmission intergénérationnelle et restitue de manière sensible des souvenirs universels.
La presse en parle:
“On est sous le charme. Beaucoup d’humour, de tendresse, d’émotion dans ce moment de vrai théâtre.” Le Figaro – Armelle Héliot
“Le spectacle de Laurence Masliah est un petit bijou d’émotion et d’intelligence. Un portrait de femme comme on aime se le faire conter au théâtre. (…) Mise en scène avec adresse par Patrick Haggiag, Laurence Masliah est d’une justesse sans faille. Avec tendresse, elle nous fait rire, pleurer et réfléchir. On en redemande.” Pariscope-Dimitri Denorme
“Le portrait d’une femme magnifique qui a été sauvée pendant la guerre… Une histoire merveilleuse, admirablement jouée par Laurence Masliah.” Coup de coeur – Le Masque et la plume, France Inter
“Laurence Masliah, qui a écrit le texte à partir de documents familiaux et de souvenirs et l’a mis en forme avec Marina Tomé (un très beau tissage bousculant sans cesse la chronologie), interprète d’une manière infiniment sensible ce destin, cet amour réciproque qui sont ses racines et sa propre chair. Ce moment bouleversant et sans pathos, qui s’affranchit des formes
conventionnelles de l’hommage et n’exclut pas une gaîté traversée de tendresse, est un portrait parfait ou une discrète machine de guerre contre l’oubli de choses très graves. Comme l’on voudra.” Webthea-Gilles Costaz
“La pièce ne s’attarde pas sur les douleurs, elle les effleure, procède, comme le jeu, par petites touches légères et vives. La mise en scène achève de composer un puzzle vivant et pudique, le portrait d’une femme et, à travers elle, de beaucoup d’autres. Le texte rend hommage à tous ces héros ordinaires et aux justes de Moissac et d’ailleurs.” Le Jdd.fr – Annie Chénieux
Infos pratiques
Comment venir :
En voiture : Par le boulevard périphérique, sortir à la Porte de Châtillon et prendre l’avenue Pierre Brossolette (D906) jusqu’au niveau du 144 (sur la droite).
En métro : – par la ligne 13 Station Châtillon-Montrouge, sortie 1, puis 10mn à pieds. L’impasse de Châtillon se trouve au niveau du 144 av Pierre Brossolette.
– par la ligne 4 Station Porte d’Orléans, ATTENTION: Prendre la sortie N°4, puis Bus 194 ou 388 (Arrêt Augustin Dumont) à 40m
En Tramway : – T3a Pont du Garigliano / Porte de Vincennes, Station Jean Moulin
– T6 Châtillon-Montrouge / Viroflay Rive-Droite – Station : Châtillon-Montrouge
Station Vélib’ et Autolib’ à proximité
Tarifs : 15€ / 10€ / 5€
Réservations au 01 49 65 49 52 ou theatre@lemagasin.org et sur billetreduc.com
Simha Arom est un pionnier et un chercheur incontournable dans le domaine de l’ethnomusicologie, mais aussi un maitre et une inspiration pour de nombreux chercheurs.
Plus que jamais, dans l’épouvante qui ne doit jamais gagner, il faut prendre le temps d’écouter les mots et les mots qui dans des langues différentes désignent le mot. On voyagera mercredi soir entre les mots qui désignent tout à la fois le discours , la raison et la parole en tant qu’elle peut-être un événement, sans qu’il soit jamais question de mettre un point final au voyage
François Ardeven
François ARDEVEN
est professeur de lettres classiques. Titulaire d’un doctorat de recherche en psychopathologie clinique et psychanalyse, membre de l’association Dimpsy, il est analyste à Paris. Depuis dix ans, il est lecteur du midrach laïque qu’il mêle à l’étude des littératures du monde au Centre Medem-Arbeter Ring et y anime des conférences sur des sujets variés relevant de la pensée juive.
Il participe aux revues Topique, Place de la Sorbonne, De vive voix.
On s’attachera spécialement à la notion de davar mot hébreu pour dire
« parole ». C’est aussi le mot qui décrit ce qu’on connaît sous le nom usuel de
« commandement ». Le davar n’est pas un mot des commencements. Il faut un certain nombre de conditions pour que, dans le monde créé pourtant par des paroles, il puisse, après bien des échecs, faire son entrée dans l’histoire des hommes. Ce sont quelques-uns de ces ratés qu’on commentera pour faire apparaître par contraste ce que serait une parole réussie.
Stéphane Encel
est professeur chercheur à l’Ecole Commerce ESG Management School. Après des études de droit et d’histoire du droit (troisième cycle), il s’est orienté vers l’histoire des religions, où il poursuit un doctorat sur la notion de conquête comme mode d’acquisition de la propriété dans le livre de Josué, et son évolution jusqu’au Talmud. Il est l’auteur de : « Histoire et religions : l’impossible dialogue ? » – Editions L’Harmattan 2006 et « Les Hébreux » Editions Armand Colin 2014.
Le plus grand point d’achoppement entre une lecture traditionnelle et une lecture historique de la Bible est la composition des textes eux-mêmes : inspirés voire dictés par Dieu pour les uns, compilés sur plusieurs siècles et par plusieurs cercles d’écriture pour les autres. Spinoza s’en faisait déjà l’écho, jusqu’aux débats furieux et titanesques du 19e siècle.
Revenir sur les implications de ces deux postulats et en comprendre les mécanismes et les évolutions, est une étape essentielle vers un dialogue constructif entre ceux qui suivent la tradition et ceux pour qui la tradition est davantage une question qu’une réponse.
Après les massacres de vendredi 13 novembre 2015 à Paris et ceux de janvier contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher.
avec Mohamed SIFAOUI journaliste, essayiste, spécialiste de l’islam politique et du monde arabe, qui nous livrera ses analyses.
Le débat sera animée par Jacques Dugowson.
(la conférence d’Alexandre Adler aura lieu à une date ultérieure)
Contre les barbares, plus que jamais, solidaires et résolus, nous sommes là.
François ARDEVEN est professeur de lettres classiques,
psychanalyste et lecteur du midrash au Centre Medem
Bernard Guetta a été journaliste au Monde (1978-1990) comme correspondant à Vienne, Varsovie, Washington et Moscou. Rédacteur en chef de L’Expansion (1991-93), du Nouvel Observateur (1996-99) Editorialiste à L’Express, chroniqueur à France Inter depuis 1991.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de géopolitique dont “L’an I des révolutions arabes”(Ed. Belin 2012), “Intime conviction. Comment je suis devenu européen” (Seuil 2014)