Ciné Club

Fort du succès de la précédente séance, avec

La petite Jérusalem de Karin Albou,

l’AJHL, le CLEJ et le Centre MEDEM

ont décidé de récidiver en proposant une nouvelle projection-débat abordant, par le biais de la fiction, des thèmes touchant le judaïsme.
jpg_jardin.jpg
Le prochain film présenté,

Le jardin des Finzi Contini

,

d’après le roman de Giorgio Bassani, sera l’occasion de (re)découvrir le judaïsme italien pendant la période sombre de la deuxième guerre mondiale face au régime fasciste mussolinien.

Autour d’un jardin paradisiaque, Vittorio De Sica pose une caméra dis
crète et légère qui enregistre les derniers instants de bonheur de Giorgio et Micol, l’un jeune idéaliste, l’autre fille des richissimes Finzi Contini, avant que le mécanisme de la persécution ne les broient inexorablement.

Il ne sera pas interdit d’aborder dans la discussion, ni la comparaison
avec le sort des persécutés des autres pays d’Europe, ni l’éclairage culturel des auteurs italiens sur cette période et encore moins la situation actuelle du judaïsme italien .

Nous envisageons de poursuivre ce cycle avec la présentation des
œuvres suivantes :

L’élu de Jeremy Kagan (1981, d’après le livre de Chaïm Potok) ;

Une étrangère parmi nous de Sidney Lumet(1992);

Le tango des Rashevsky de Sam Gabarsky (1996);

Monsieur Klein de Joseph Losey (1976) ;

Vas, vis et deviens de Radu Mihaileanu (2004) ;

Les guichets du Louvre de Michel Mitrani (1974) ;

Les Lendemains qui chantent de Jacques Fansten (1985).

PAF

10

L’avenir de la Gauche

Le Centre MEDEM, héritier du Parti Socialiste Juif BUND,
vous convie à une table ronde : jpg_gauche_.jpg

 Après les élections, quoi de neuf ….

 La situation du PS
“La déclaration de principe” declaration_de_principe_PS.doc

jpg_alain.jpg

Alain Bergounioux

secretaire national du PS chargé des études, historien, inspecteur général de l’éducation nationale, auteur de plusieurs ouvrages et études sur l’histoire du socialisme et du syndicalisme en France et en Europe

jpg_feraud.jpgRémi FERAUD

Maire du 10 ème arrondissement

La Cafétariat est ouverte

Commemoration

L’Union des Socialistes Juifs BUND,

le CLEJ, Club Laïque de l’Enfance Juive

et le Centre MEDEM-Arbeter-Ring

vous invitent à participer
à la

Cérémonie
commémorative

du 65ème anniversaire de
l’Insurrection

du ghetto de Varsovie


sous la présidence de Léopold BRAUNSTEIN

jpg_soulevement_du_ghetto-2.jpg
Interventions :

Henri BIELASIAK (yiddish)

CLEJ

Léopold BRAUNSTEIN

Les enfants du CLEJ

Martine QUINET- DEFOSSÉ

Salomon BIELASIAK

TALILA accompagnée de
Teddy LASRY,

La Chorale DIDL DAM dirigée par Fabrice SCHENCK

Bialik

Bialik

entre tradition et modernité

Après la traduction de son œuvre poétique (Un voyage lointain, Stavit, 2004), Ariane BENDAVID propose deux ouvrages concernant le « poète national » Haïm Nahman BIALIK : une biographie et la traduction du magnifique poème en prose Le Livre du feu et de trois nouvelles.

A travers ces ouvrages, le lecteur pourra mieux approcher l’une des personnalités les plus charismatiques et les plus attachantes de son temps. Figure de proue de la littérature hébraïque moderne et chef de file d’une génération qui a pris son nom, Bialik est devenu de son vivant même une figure mythique.
Elevé dans l’orthodoxie mais irrésistiblement attiré par le monde occidental, il est resté sa vie entière partagé entre l’espoir, le doute, la révolte et la nostalgie. Son œuvre est l’expression de ces tensions.
Témoin engagé de l’émergence du sionisme, il s’installe en 1924 à Tel-Aviv, où il s’investit sans se ménager dans la vie culturelle du pays en inaugurant notamment le fameux Oneg Shabbat.
Dans les nouvelles du second ouvrage, Bialik met en scène des juifs de la zone de résidence sous l’Empire tsariste. Généralement coupés de leurs racines, ces personnages cherchent leur place entre deux mondes antagonistes. Malgré toutes leurs tentatives, ils demeurent des antihéros à la croisée des chemins, qui ne peuvent échapper à leur condition et restent, malgré eux, comme le poète lui-même, « sur le seuil ».

Ariane BENDAVID est Maître de Conférences à l’université de la Sorbonne (Paris IV) où elle enseigne la philosophie juive et la littérature hébraïque moderne. Auteure de « Haïm Nahman BIALIK, La prière égarée, biographie », éditions Aden, coll. Le cercle des poètes disparus;
« Le livre du feu, suivi de trois nouvelles », traduction et présentation. Éditions Caractères.
Avec Michèle TAUBER (œuvre en hébreu) et Bernard VAISBROT (œuvre en yiddish).

Animé par François ARDEVENgif_Image4.gif

De la même manière que l’an passé nous nous sommes penchés sur le livre de Ruth et son habillage rabbinique, nous nous proposons cette année de lire le précieux Livre de Jonas et son luxueux vêtement midrashique.

Dans son livre, Jonas répond au capitaine qui l’interroge avec mille questions par un ful-gurant : « je suis juif… ». Au mode de l’avoir que sont au fond les réponses (avoir une réponse, enfin), Jonas rétorque par l’être interminable de la question.
Celle qui reste sans réponse au fond, celle d’être juif.
Nous suivrons la littérature midrachique, qui maintenant que Dieu est sûr de son « petit » prophète, raconte sa promenade en poisson et poissonne.
On lira avec une intervention de Fabien Gélédan, le texte de Lévinas sur le pardon dans les Lectures Talmudiques.
La fin du cours examinera la liturgie de kippour où on psalmodie notre livre et l’extension du mythe de Jonas dans la littérature mondiale, Moby Dick évidemment, et on entamera une réflexion sur la logique du bouc émissaire mise en échec ici par l’altération biblique.

Laïque et juif, le midrash est ouvert à toute discussion. Aucune connaissance de l’hébreu ou de l’araméen (mais ils seront les bienvenus) n’est requise.
Les séances seront, autant que possible, indépendantes les unes des autres

PAF

Exposition

Claude BURSTEIN

présente son
livre de poèmesjpg_burstein-2.jpg

Écrire de la poésie est sans doute, pour le biologiste Claude BURSTEIN, une façon subtile d’échapper aux affres de la recherche.

Cet ouvrage est illustré par l’auteur qui participe à l’atelier de peinture de François SZULMAN.

Les Bouba’s de Medem (direction Yaël TAMA) qui, depuis 5 ans, essaient de vous faire partager leur amour du théâtre liront des textes de Claude Burstein et vous transporteront dans son univers poétique.
David KURC, plusieurs fois lauréat du concours des meilleurs witz, distillera un concentré d’humour dans quelques histoires juives.

On se quittera, hélas, mais seulement après avoir dégusté un verre de thé et quelques gâteaux.

P.A.F

Georges Bensoussan

Un nom impérissable

Israël, le sionisme et la destruction des Juifs d’Europe

Georges Bensoussan

Historien et professeur d’histoire
Rédacteur en chef de la Revue d’Histoire de la Shoah (CDJC), et auteur de plusieurs ouvrages, dont Auschwitz en héritage, et Histoire de la Shoah

Pour l’opinion commune, confortée par la proximité chronologique des deux événements, la naissance de l’Etat d’Israël en 1948 est une conséquence quasi directe de la Shoah. Un lien essentiel relie aujourd’ hui, en effet, la catastrophe juive du XXe siècle à l’Etat d’Israël, mais ce lien est de nature politique et il est postérieur à 1948.. Comment le Foyer national juif a-t-il perçu la catastrophe qui se déroulait entre 1933 et 1945 ? Commet l’Etat d’Israël a-t-il géré ensuite le souvenir d’un événement qu’il va longtemps commémorer en opposant l’héroïsme des insurgés des ghettos à la ‘lâcheté’ supposée de toutes les autres victimes ? Loin d’occuper la place centrale qui est désormais la sienne dans l’Etat d’Israël, le souvenir de la Shoah suscita longtemps une attitude de honte et de rejet. Or, aujourd’ hui, en particulier depuis les guerres des Six jours (1967) et du Kippour (1973), et à rebours du rêve de l”homme nouveau’ voulu par le sionisme des pères fondateurs, la Shoah occupe une place centrale dans la construction de l’identité israélienne. C’est par elle, entre autres, que les Israéliens sont redevenus juifs au terme d’un processus mémoriel qui, à la longue, tend pourtant peut-être à fragiliser la légitimité même de l’Etat juif.

Présenté par Ida Papiernik

P.a.f.

Café Littéraire

A l’occasion du salon du livre ou Israël est l’invité d’honneur

Michèle Tauber

Maître de conférences à l’Université Paris VIII Vincennes – Saint Denis

“La littérature israélienne au cœur de l’Europe”

A travers la prose et la poésie, les voix s’expriment en hébreu, en
polonais, en russe, en français ou en anglais. Ces multiples échos
invitent le lecteur à suivre écrivains et poètes sur la passerelle qui
relie la terre d’Israël à l’Europe.

P.A.F

Hâtive et oppressante

Hâtive et oppressante, la proposition de « confier à chaque élève de CM2 la mémoire d’un enfant français victime de la Shoah », inquiète et désole.
Cette décision du Président de la République, prise sans concertation, émise dans le brouhaha d’une réunion fortement médiatisée, n’est sans doute pas une manœuvre pour détourner l’attention sur une chute brutale de popularité dans la plupart des couches de la population. Mais, quelle que soit la justesse de l’intention, cette nouvelle intrusion improvisée du politique dans l’éducation, par delà les actions menées, les programmes, les inspecteurs, le ministre de l’Éducation Nationale, si elle était appliquée, viendrait placer l’Histoire dans le champ du compassionnel au lieu d’en faire un instrument de compréhension et de réflexion. Elle chargerait le poids du passé sur les frêles épaules d’un jeune enfant. Elle pourrait devenir un sujet de polémique mémorielle et finalement atteindre exactement le contraire du but fixé.

AJHL (Association pour un judaïsme humaniste et laïque) & Centre MEDEM Arbeter Ring.

Un bide ! Tout ça pour ça ?

Un bide ! Tout ça pour ça ?

Ce n’est pas par hasard si l’actualité du Centre MEDEM tourne autour d’Israël et du Moyen-Orient. En effet, de nombreuses manifestations sont prévues pour l’anniversaire de la création de cet État qui, soixante ans après, passe beaucoup moins inaperçu que l’indépendance autoproclamée du Kosovo !
Pour commencer, on a vu en mars un certain nombre de personnalités se déchaîner pour ostraciser les 39 écrivains israéliens invités d’honneur du Salon du Livre, à Paris. Cela aura permis de lire quelques billets desquels il n’y a rien à jeter.
Le Monde, par exemple, dans son éditorial du 14 mars, remarquait que : « Des pays arabes, qui sont pourtant tout sauf des champions de la liberté de penser et d’écrire, l’Organisation de la conférence islamique, pour qui l’existence même d’Israël est un sacrilège, mais aussi des éditeurs et écrivains de langue arabe, mais encore quelques écrivains israéliens et jusqu’à l’une des plumes les plus prestigieuses du supplément littéraire du quotidien israélien Haaretz, Benny Ziffer : de tous côtés, des voix se sont élevées pour appeler au boycottage de cette manifestation. ».
Pierre Assouline, quant à lui, dans son blog, remarquait que : « … les intellectuels français, si prompts à se mobiliser pour les causes lointaines et exotiques, se sont faits remarquablement discrets alors que la liberté d’expression d’écrivains en France était menacée par un chantage (eux ou nous) doublé d’une prise d’otages (si c’est eux, vous êtes complices). ».
En fait, ajoutait-il quelques jours plus tard : « l’initiative de la Ligue arabe a fait un bide. Elle ne s’est traduite que par quelques annulations de stands. Tout ça pour ça. Qui a répondu favorablement à l’appel ? Des ministères et des institutions gouvernementales du monde arabe, ce qui ridiculise l’initiative lorsqu’on songe au mépris d’Alger, de Sanaa, de Tunis ou de Ryad pour la littérature comme en témoigne la situation de leurs propres écrivains généralement censurés (c’est encore le cas ces jours-ci de l’algérien Boualem Sansal), bâillonnés ou emprisonnés ; ajoutons-y hors du monde arabe Téhéran, mais cela allait sans dire puisque son président ne cesse de répéter qu’il veut rayer Israël de la carte, alors ses écrivains… » .
On pourra suivre la polémique grâce aux interventions que nous reproduisons dans la partie Documents/Revue de presse du site www. centre-medem.org.
On pourra également, en avril, découvrir la littérature israélienne dans nos locaux et notre bibliothèque, voir, entendre et débattre avec Georges BENSOUSSAN, Théo KLEIN et quelques autres au sujet de la création de cet État et de l’idéal sioniste face aux réalités actuelles, en avril et mai ; écouter les propos de l’écrivaine syrienne Bassma Kodmani sur le monde arabe, sans oublier le Festival des cultures juives de la deuxième quinzaine de juin.
Le boycottage a fait long feu et c’est tant mieux.
Certes, il a permis à quelques uns d’étaler leur antisémitisme, tandis que d’autres restaient passifs ou silencieux. En revanche, il a eu le mérite de montrer l’absurdité de la posture politique prétendant rendre les écrivains responsables des agissements de leur État.
C’est peut-être le début d’une prise de conscience en France de la complexité du problème moyen-oriental, indispensable préalable pour, au moins, écouter ce que dit l’Autre.

P.S. Ne manquez pas ni le CINE-CLUB qui démarre le 17 mai en liaison avec le CLEJ et l’AJHL, ni le grand débat sur l’Avenir de la gauche avec les élus socialistes de Paris qui se tiendra le 13 mai.

Partager
cette page

Facebook Email WhatsApp SMS Twitter
Partager cette page avec des amis