Benazir Butto (3)




Ils ont tué Massoud,

Ils ont tué Massoud,

Daniel Pearl,

ils ont tué Benazir

 

C'est une femme, d'abord, qu'ils ont tuée.

Une femme belle.

Une femme visible, et même ostensiblement, spectaculairement visible.

Une femme qui mettait son point d'honneur, non seulement à tenir meeting dans l'un des pays les plus dangereux du monde, mais à le faire à visage découvert, dévoilé -l'exact contraire de ces femmes honteuses, cachées, créatures de Satan et donc damnées, qui sont les seules femmes que tolèrent ces apôtres d'un monde sans femmes.

Ils ont tué un juif avec Daniel Pearl.

Ils ont tué un musulman modéré, un lettré, un esprit libre, avec le commandant Massoud.

Ils ont tenté, avec Salman Rushdie, de tuer, pendant des années, un homme qui osait dire qu'être homme c'est aussi, parfois, choisir de choisir son destin.

 

Eh bien, avec BB, Benazir Bhutto, ils ont tué un peu tout cela; mais ils ont aussi tué une femme, cette femme, ils ont éteint cette intolérable provocation qu'était l'éclat de ce visage montré, juste montré, exposé dans sa nudité sans défense et magnifiquement éloquente -ils ont tué celle qui, parce qu'elle était cette femme, parce qu'elle était ce visage de femme à la fois démuni et d'une force sans réplique, parce qu'elle vivait son destin de femme en refusant cette malédiction qui pèse, selon ces nouveaux fascistes que sont les jihadistes, sur le visage humain des femmes, ils ont tué, donc, celle qui était l'incarnation même de l'espoir; de l'esprit et de la volonté de démocratie, non seulement au Pakistan, mais en terre d'islam en général.

Pervez Musharraf était un faux adversaire d'Al-Qaeda. II feignait de les combattre alors que, par son double jeu, ses alliances occultes, sa façon de tenir sous le coude son stock de terroristes et de les lâcher un à un, au compte-gouttes, selon les besoins de son alliance compliquée avec son grand ami américain, il faisait leur jeu en sous-main.

 

Benazir, si elle avait gagné, que dis-je? si elle avait vécu, simplement vécu, n'aurait cessé de dire, par sa vie même, son être, sa présence, bref, son témoignage, qu'elle était leur adversaire résolue, absolue, irréductible: elle était, pour ces gens, une menace, mieux que politique, ontologique ; elle ne leur aurait pas fait de quartier, ils le savaient, ils l'ont tuée.

Je repense à elle, cet après-midi de décembre 2002, à Londres, à l'époque où j'enquêtais sur la mort de Daniel Pearl et, donc, sur cette poudrière, cette base arrière d'Al-Qaeda, parfois même cette base avancée qu'était déjà le Pakistan : belle, oui; incroyablement courageuse dans sa volonté, coûte que coûte, de revenir dans ce pays qui lui avait déjà arraché, dans un parfum de tragédie shakespearienne, ses deux jeunes frères et son père.

Je revois son père, Zulfikar Ali Bhutto, il y a trente-cinq ans maintenant, juste avant la libération du

Bangladesh et l'éclatement de ce Pakistan dont il était déjà le Premier ministre -je le revois tel qu'il était alors, ignorant du destin qui l'attendait, élégant, raffiné, pakistanais et anglophile, musulman et occidental, croisée vivante des deux cultures, enfant naturel et réussi de deux grands lignages culturels dont nul, en ce temps-là, n'imaginait que tant de forces allaient, si vite, tenter de les opposer. Ils étaient, ces gens, le sel de la terre pakistanaise. ils étaient de ceux qui pouvaient empêcher, non seulement ce pays, mais cette région du monde de sombrer dans le chaos.

Benazir Bhutto est morte et, un peu comme le 9 septembre 2001, jour de la mort de Massoud, je ne peux m'empêcher de m'interroger sur le scénario macabre qu'ont, forcément, en tête ses assassins -je ne peux m'empêcher de me demander de quoi cet événement énorme, cet autre coup de tonnerre, peut bien être le prélude.

La meilleure façon de répondre c'est d'agir, et d'agir vite. La meilleure, la seule façon de répliquer à ce nouveau et terrible défi c'est de donner, tout de suite, toute son importance symbolique à l'événement. Mme Bhutto sera inhumée dans les tout prochains jours dans ce pays martyr qu'est, plus que jamais, le Pakistan.

Il faut que soient là, pour l'accompagner dans ce voyage ultime, Angela Merkel, George Bush, Gordon Brown, les autres.Il faut que notre président, Nicolas Sarkozy, consente à interrompre ses vacances pour aller dire, au cœur de cette fournaise où une religion devenue folle nourrit de plus en plus souvent le crime, que l'espérance des peuples est moins, comme il l'a imprudemment déclaré il y a quelques jours, dans la foi que dans la démocratie et le droit.

 

II faut que derrière la dépouille de cette grande dame, comme jadis derrière celle d'Anouar al-Sadate ou de Yitzhak Rabin, soit présent le plus grand nombre possible de chefs de gouvernement et d'État, faisant de cette célébration funèbre une manifestation silencieuse et mondiale en faveur des valeurs de la démocratie et de paix.

Benazir Bhutto n'était chef ni de gouvernement ni d'État ? C'est vrai. Mais elle était davantage. Elle était un symbole. Et elle est, désormais, un étendard. Derrière son nom vont désormais se ranger tous ceux qui n'ont pas fait leur deuil de la liberté en terre d'islam. Et derrière son linceul doivent, d'ores et déjà, se tenir et se recueillir tous ceux qui croient encore que l'emportera, en Islam, le bon génie des Lumières sur celui du fanatisme et du crime.

 

Bernard-Henri Lévy

 

 

 

Benazir Butto (2)




Femme courage

Femme courage

La mort accompagnait ses pas. Depuis longtemps. Depuis que son père, Ali Bhutto, avait fini au bout d'une cor­de, en 1979. Depuis qu'elle avait échappé à un premier attentat, en 1986. Et depuis son retour d'exil, le 18 octobre, lorsque, dans son camion blindé, elle avait miraculeusement évité la double explosion qui tua près de cent cinquante personnes.

Le 27 décembre, elle est tombée pour de bon. Cet assassinat particulièrement odieux bafoue les principes les plus généreux de la condition humaine. Pas de liberté dans le sang. Pas de démocratie avec des bombes. Peu importe que la belle Benazir Bhutto, élevée à l'occidentale, fût riche et au fond peu croyante, malgré le Coran qu'elle tenait ostensiblement sous son bras à son retour au Pakistan. Peu importe qu'elle et son clan ne fussent pas des modèles de vertu. Benazir Bhutto avait rompu avec sa jeunesse dorée loin du pays natal pour se forger un destin qui la dépassait. Elle incarnait un espoir pour des millions de Pakistanais. Et ce sont les tenants de l'obscurantisme religieux qui, en l'assassinant, ont tué cet espoir de démocratie et de liberté.

On retiendra de cette femme, et pas n'importe laquelle, puisqu'elle fut la première à gouverner un pays musulman, que par-dessus tout elle avait du courage. Elle se savait menacée, mais considérait le danger qui guettait le Pakistan bien plus grave que le danger qui la guettait, elle. « Je prie pour le meilleur et me prépare pour le pire », écrivait-elle le 20 septembre dans le Washington Post. Son voile blanc sera à jamais son linceul.

 Editorial d’Eric Fottorino. Le Monde daté du 29/12/07

 

 

Bénazir Butto




Editorial Le Monde daté du 27/12/2007

Editorial du journal Le Monde daté du 27/12/2007. Page 2.

 

Benazir Bhutto a été assassinée. Elle avait accepté son destin. Perçue comme une menace par le pouvoir, comme une ennemie par les islamistes pakistanais et Al-Qaida, comme une alliée de l'Amérique, « la Sultane » savait, en revenant le 18 octobre de huit ans d'exil, qu'elle risquait sa vie. « J 'ai mis ma vie en danger et je suis rentrée parce que je sens que ce pays lui-même est en danger », a-t-elle dit à ses partisans, jeudi 27 décembre, lors d'un meeting électoral à Rawalpindi, juste avant de mourir.

 

Le soir de son retour au pays, déjà, un attentat avait failli lui coûter la vie, cette fois à Karachi. Benazir Bhutto pouvait paraître immortelle, mais elle était fata­liste, et savait qu'elle était une cible pour les déstabilisa­teurs du Pakistan. Son assassinat a eu lieu à deux semai­nes d'élections législatives à l'issue incertaine, qui pou­vaient autant faire basculer le pays dans la violence que sceller un nouveau pacte politique et faire d'elle un pre­mier ministre pour la troisième fois de sa vie. Il illustre cette réalité : le Pakistan est une ligne de front.

 

Le « Pays des purs », détenteur de l'arme atomique et nid d'Al-Qaida, en conflit avec l'Inde au Cachemire et jouant un jeu trouble dans les guerres d'Afghanis­tan, est en première ligne. Le président Pervez Musharraf, fragilisé par la talibanisation du pays, discrédité au sein de la société pour son refus de rétablir la démocra­tie, est lui-même un homme en danger. Les démocra­tes souhaitent son départ et les djihadistes veulent sa mort. L'armée et les puissants services de renseigne­ments, qui paient parfois un lourd tribut à la lutte contre l'islamisme armé, sont paradoxalement eux­mêmes minés par l'idéologie des talibans - mouvement qu'ils ont créé dans les années 1990 pour mener une guerre en Afghanistan - et par celle d'Al-Qaida.

 

« Ce pays lui-même est en danger », affirmait Benazir Bhutto juste avant d'être mortellement frappée. En état de guerre dans certaines provinces, instable, divi­sé, le Pakistan est aussi un danger pour la région, voire pour le monde. Sans pouvoir légitime, sans retour à la démocratie, sans une politique économique viable, sans une lutte politique et militaire efficace contre les djihadistes, sans une stratégie diplomatique claire en Afghanistan, le Pakistan est une menace qui va en s'ac­centuant au fil des ans.

 

La communauté internationale, notamment Wash­ington, premier allié d'Islamabad, apparaît désarmée. Elle soutient Pervez Musharraf tout en s'en méfiant, elle craint la progression islamiste sans pouvoir l'arrê­ter, elle s'enlise dans la guerre afghane contre des talibans dont les sanctuaires sont au Pakistan. Aujour­d'hui, il y a une urgence : définir une stratégie. L'as­sassinat de Benazir Bhutto doit servir de signal d'alar­me.

Alexandre Adler

Rencontre avec

Alexandre ADLER

Historien, spécialiste de géopolitique internationale

“Une histoire du judaïsme
est-elle possible?
Quels en sont les enjeux?”

Un certain nombre d’archéologues en Israël manifestent leur scepticisme quant à l’authenticité des récits bibliques.

Alexandre ADLER a entrepris d’expliquer les causes de cette contestation injustifiée à ses yeux de ce document, et de raconter l’histoire du peuple juif et du judaïsme à partir d’Avraham. Il nous dira pourquoi et comment depuis septembre dernier il effectue chaque dimanche à 13h30, en 50 épisodes sur les ondes de RCJ (94.8 Mhz) et devant le micro d’Ilana Cicurel ce “Parcours dans l’histoire du judaïsme”

Débat animé par Jacques Dugowson. P.a.f.

La cafétéria vous accueille de 19h à 20h.
La Bibliothèque du Centre Medem est

Hanouka

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HANOUKA

au Centre Medem

JACINTA

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avec la participation de la chorale du Centre Medem

DIDL DAM

Venez nombreux fêter Hanoukha dans la chaleureuse ambiance de l’auditorium du Centre Medem.

Les pontchkès (beignets) et latkès (galettes de pommes de terre) seront confectionnés par l’atelier cuisine du Centre Medem mené de mains de maître par Paulette BIELASIAK.

Il est prudent de réserver auprès de Marie au 01 42 02 17 08 P.a.f..

Argentine du 12 au 23 mars 2007


« Entre la Pampa et la Patagonie »

Circuit de 13 Jours Paris / Paris

BUENOS AIRES – LA PAMPA – USHUAIA – CANAL BEAGLE PARC NATIONAL LAPATAIA – EL CALAFATE PERITO MORENO – GLACIER UPSALA – BUENOS AIRES

Les Européens y sont partis il y a deux ou trois générations, par bateau, lentement ou simplement par la pensée, en rêvant du nouveau monde. Ils ont débarqué à Buenos Aires, certains ont poursuivi vers le Nord fertile plongé entre les immenses estancias à moutons, d’autres vers le Sud, vers la terre des grands vents, des vastes forêts, des colonies de flamants roses et icebergs flottants. Histoire magique et toujours insolite, écrite sur les horizons de La Pampa ou de Patagonie, histoire à vivre le temps d’une traversée jusqu’au bout du monde, sans frontières et si riche en surprise. Histoire qui, à travers ce voyage, nous vous invitons à revivre…

1er JOUR – PARIS / MADRID / BUENOS AIRES
lundi 12 mars 2007

Rendez-vous des participants à l’aéroport de Paris – Roissy Charles de Gaulle.
Formalités d’enregistrement et d’embarquement du groupe.
Décollage à destination de Madrid sur vol régulier de la Compagnie AEROLINEAS ARGENTINAS.

Arrivée à Madrid et transit.

Décollage à destination de Buenos Aires sur vol régulier de la Compagnie AEROLINEAS ARGENTINAS.
Prestations et nuit à bord.

2ème JOUR – BUENOS AIRES
mardi 13 mars 2007

Arrivée à Buenos Aires et accueil.
Fondée en 1536 sur la rive gauche du río de La Plata, la capitale fédérale de l’Argentine, nommée Buenos Aires en l’honneur de la Vierge du Bon Air, est une cité à la fois rétro, moderne et branchée. Cette ville cosmopolite, qui concentre le tiers de la population argentine, réunit nombre de contrastes dans son architecture et sa population. Résolument européenne, B.A comme on la surnomme reste avant tout latine bien que l’influence nord-américaine ait déjà pris le pas comme dans toutes l’Amérique du Sud… La ville est en fait un ensemble de quartier très distincts, chacun présentant des caractéristiques diverses selon la population qui s’y établit lors de sa fondation. Cette hétérogénéité, dans une nostalgie ambiante étayée par le tango, résume tout le charme de la ville.

Transfert et installation à l’hôtel (Chambres à disposition selon disponibilités)
Déjeuner au restaurant La Tranquera.
Départ pour la visite de la capitale la plus envoûtante d’Amérique du Sud.
 L’Avenida 9 de Julio, l’une des plus larges avenues du monde qui fait la fierté des Porteños et d’où surgit l’Obélisque qui fut érigé en 1936 en l’honneur des 400 ans de la ville.
 L’Avenida de Mayo, l’artère principale de l’ancienne ville coloniale.
 La Plaza de Mayo, place centrale, coeur de l’Argentine et site de toutes les grandes manifestations qui ont ébranlé le pays. Là trônent entres autres, la Casa de Gobierno, bâtisse de couleur rose vif, mieux connue sous le nom de Casa Rosada et la Catedral Metropolitana qui abrite le Mausolée du libérateur San Martin.
 Le Théâtre Colón, construit par des architectes européens au début du 20ème siècle, compte parmi les plus grands et les plus beaux opéras du monde.
 Le quartier de San Telmo, est le plus vieux quartier de la ville avec de nombreuses maisons coloniales.
 Le quartier de La Boca, le plus bohème de la ville, qui déroule ces maisons colorées le long de l’ancien port. Siège des nouveaux immigrants, méditerranéens et dockers pour la plupart, qui s’y établirent dans des baraques de fortune en tôles, ce quartier populaire et attachant aurait mis au monde le tango…. Très pauvre aujourd’hui, le quartier a été en partie restauré, notamment autour du Caminito, pour former un petit « Montmartre » coloré où se côtoient les artistes de rue.
 Le quartier de la Recoleta, le plus élégant de la capitale où se situe le cimetière du même nom, le « Père Lachaise » argentin, où reposent les grandes personnalités du pays tels Carlos Gardel ou Evita Peron.
 Pour clôturer l’approche de la « cité porteña », passage dans le charmant quartier de Palermo et sa partie ancienne appelée Palermo Chico, qui rassemble de superbes demeures du début du siècle.
Dîner au restaurant El Palacio de la Papa Frita.
Retour à l’hôtel pour la nuit.

3ème JOUR – BUENOS AIRES / La Pampa
mercredi 14 mars 2007

Petit déjeuner continental.
Départ pour rejoindre le coeur de la pampa.
La Pampa se décrit comme une vaste plaine, paysage mythique de l’Argentine, s’étendant sur une superficie de 650.000km². Elle se divise en deux zones distinctes : la « pampa seca », située à l’Ouest du pays, et la « pampa humeda » située principalement dans la région de Buenos Aires. Cette dernière, pays des « Gauchos », est une zone d’une intense exploitation agricole et d’élevage.
Découverte d’une estancia traditionnelle et du mode de vie des gauchos, cavaliers émérites.
Déjeuner dans l’estancia : vous dégusterez le traditionnel “asado” (agneau grillé au feu de bois, délicatement parfumé aux herbes pamperas).
Après le déjeuner, vous assisterez à un spectacle folklorique de danses « gauchas » et à une course de chevaux.
Retour à Buenos Aires.
Dîner au restaurant La Parolacchia.
Nuit à l’hôtel.

4ème JOUR – BUENOS AIRES
jeudi 15 mars 2007

Petit déjeuner continental.
Journée libre consacrée à la rencontre avec la communauté juive portena.
Déjeuner et dîner libres
Cette journée sera organisée par le Centre Medem (prévoir une dépense pour repas et conférences)
Nuit à l’hôtel.

5ème JOUR – BUENOS AIRES / USHUAIA
(transfert en avion) – vendredi 16 mars 2007

Petit déjeuner continental.
Le matin, transfert à l’aéroport de Buenos Aires et envol à destination de la ville la plus australe du monde, coincée dans un cadre de rêve au pied des Andes : Ushuaïa.
Arrivée à Ushuaïa et accueil.
Transfert à l’hôtel et installation.
Verre de bienvenue.
Déjeuner au restaurant El Nautico.
L’après-midi, visite de la capitale de la Terre de Feu, porte de l’Antarctique, qui dégage un charme curieux, combinant son statut de pionnière “du bout du monde” et la distraction d’une station de montagne.
Découverte du Musée du Bout du Monde : riche en souvenirs des derniers Indiens Onas (aujourd’hui disparus), d’épaves des nombreux naufrages …. et d’une collection ornithologique importante.
Dîner et nuit l’hôtel.

6ème JOUR – USHUAIA / Canal Beagle + Parc National Lapataia
samedi 17 mars 2007

Petit déjeuner continental.
Le matin, découverte du splendide Parc National de la Terre de Feu qui longe la baie de Lapataia, à la frontière entre l’Argentine et le Chili. La flore fuégienne, notamment les Lengas et les Cohibues se détachent d’un paysage irréel à la fois rude et doux dans une succession de sentiers forestiers conduisant à des lagunes émeraudes, immenses baies aux eaux bleuâtres ou prairies de tourbes multicolores.
Déjeuner au restaurant Patagonia Mia.
L’après-midi, départ pour le port et embarquement pour une croisière dans le Canal de Beagle en direction du mythique Phare des Eclaireurs, ancienne voie de passage des navigateurs conquérants, en passant par Isla de los Lobos et Isla de los Pajaros où nichent les Cormorans royaux de Magellan.
Dîner au restaurant Tante Nina.
Nuit à l’hôtel.

7ème JOUR – USHUAIA / EL CALAFATE
(transfert en avion) – dimanche 18 mars 2007

Petit déjeuner continental.
Matinée libre.
Déjeuner au restaurant Mustacchio.
Transfert à l’aéroport de Ushuaïa et envol à destination de El Calafate.
Arrivée à El Calafate et accueil.
Cette petite ville de 4.000 habitants, créée en 1927, est située sur les rives du « Lago Argentino », le troisième en surface d’Amérique du Sud.
Transfert et installation à l’hôtel.
Verre de bienvenue.
Dîner au restaurant Barricas de Enopio.
Nuit à l’hôtel.

8ème JOUR – EL CALAFATE / Excursion à Perito Moreno
lundi 19 mars 2007

Petit déjeuner continental.
Journée d’excursion au Glacier Perito Moreno :
Départ à la découverte de l’environnement de l’un des plus beaux sites naturels de la planète, le Perito Moreno. Descendant de la Cordillère des Andes et se jetant dans les eaux opalines du Lago Argentino, l’unique glacier au monde qui avance encore forme une muraille de glace qui atteint parfois 80m de haut. La lutte entre les pressions conjointes et inverses du lac, du glacier et de l’entonnoir formé par la péninsule de Magallanes donne lieu à un spectacle étonnant. Des séracs se forment puis tombent dans le lac avec grand fracas pour se retourner et révéler en surface leur dégradé de bleus éclatants.
Déjeuner au restaurant Los Ventisqueros.
Retour à El Calafate en fin d’après-midi.
Dîner au restaurant Don Diego de la Noche.
Nuit à l’hôtel.

9ème JOUR – EL CALAFATE / Excursion à Upsala et Onelli
mardi 20 mars 2007

Petit déjeuner continental.
Journée d’excursion au Glacier Upsala et dans la baie d’Onelli
Départ pour Puerto Bandera afin d’embarquer sur un catamaran pour une croisière sur le “leche glaciar” (lait de glacier) du Lago Argentino.
Les premiers blocs de glace d’un bleu profond, chacun semblant avoir été sculpté, annoncent la proximité du glacier Upsala, le plus grand du pays.
Continuation vers la baie d’Onelli où vous sera servi un déjeuner dans un cadre de paysages patagoniques (le Lac Onelli et les montagnes andines).
Retour à Puerto Bandera en bateau puis bus vers El Calafate.
Dîner au restaurant Pascacio
Nuit à l’hôtel.

10ème JOUR – EL CALAFATE / BUENOS AIRES
(transfert en avion) – mercredi 20 mars 2007

Petit déjeuner continental.
Matinée libre.
Déjeuner au restaurant La Tablita.
L’après-midi, transfert à l’aéroport de El Calafate et envol à destination de Buenos Aires.
Arrivée à Buenos Aires et accueil.
Transfert à l’hôtel et installation.
Dîner, suivi d’un spectacle de Tango dans un cabaret de la ville.
Nuit à l’hôtel.

11ème JOUR – BUENOS AIRES
jeudi 21 mars 2007

Petit déjeuner continental.
Journée libre pour profiter des derniers instants dans la capitale argentine.
Déjeuner et dîner libres
Nuit à l’hôtel.

12ème JOUR – BUENOS AIRES / MADRID
vendredi 22 mars 2007

Petit déjeuner continental.
Temps libre avant le transfert à l’aéroport de Buenos Aires.
Formalités d’enregistrement et d’embarquement du groupe.
Décollage à destination de Madrid sur vol régulier de la Compagnie AEROLINEAS ARGENTINAS.
Prestations et nuit à bord.

13ème JOUR – MADRID / PARIS
samedi 23 mars 2007

Arrivée à Madrid et transit.
Décollage à destination de Paris sur vol régulier de la Compagnie AEROLINEAS ARGENTINAS.
Arrivée à l’aéroport de Paris.

Richard PRASQUIER

Rencontre avec

Richard PRASQUIER Président du CRIF

Ancien Président du Comité français pour Yad Vashem.

Le C.R.I.F. a un nouveau Président:
rupture ou continuité?”

Le Centre Medem, membre fondateur du Conseil Représentatif des Institutions juives de France renoue avec sa tradition et reçoit le nouveau Président, élu le 13 mai dernier.

Le C.R.I.F. fut créé en 1943 dans la clandestinité .

Aujourd’hui ses objectifs et ses domaines d’intervention sont-ils toujours les mêmes?

Richard PRASQUIER commente son élection, expose son point de vue sur les orientations et les tâches du C.R.I.F. et explique comment il conçoit l’exercice de ses nouvelles responsabilités dans le contexte français et international de ce début de siècle marqué par de multiples inquiétudes : lutte contre l’antisémitisme, combat pour la mémoire, règlement du conflit israélo-arabe, etc..

Débat animé par Jean Tama, président du Centre Medem
et Jacques Dugowson. P.a.f.

La cafétéria vous accueille de 19h à 20h.
La Bibliothèque du Centre Medem est ouverte à partir de 19h.

La route vers Durban 2

“La route vers Durban 2:

Un laboratoire de haine”

Rencontre avec

Malka MARCOVICH,

Historienne, consultante internationale, auteur notamment de
“O.N.U. 2001-2007: Durban ou l’éternel retour” (Les temps Modernes n°643-644 )

Pierre FOURNIEL,

Délégué Général de la LICRA.
On assiste dans les instances de l’ONU à la normalisation des discours de haine : incitation à la violence, stigmatisation systématique d’Israël, condamnation de la laïcité, entrave à la liberté d’expression et oppression des femmes. Cinq ans après la calamiteuse Conférence de Durban, une nouvelle Conférence est préparée pour 2009 qui laisse présager le pire. Devant la passivité, l’indifférence ou l’ignorance généralisées, la LICRA a commandé un rapport, qui se révèle accablant.

Débat animé par Jacques Dugowson.. P.a.f.

La Bibliothèque du Centre Medem est ouverte à partir de 19h.

Robert BOBER


Rencontre avec

Robert BOBER

Projection du film

“Réfugié provenant d’Allemagne, apatride
d’origine polonaise.”

(Film de 88 mn. réalisé en 1975 pour la télévision)
“Je retourne en Pologne sans y être jamais allé…”

Les récits, les souvenirs d’êtres proches nous ont créé un passé, les points de repère dont tout individu a besoin pour se définir, pour retrouver et affirmer son identité.
C’est cette impression tenace qui a conduit Robert Bober en Pologne, que son père, né à Radom a quitté en 1920. Le film est le récit de cette démarche.
Débat animé par Jacques Dugowson

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