Le nouveau cinéma israélienCycle « Artistes et penseurs juifs » par Ariel SCHWEITZER

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Ariel SCHWEITZER est historien de cinéma, critique et membre de la rédaction des Cahiers du cinéma, enseignant (Université de Paris VIII, Université de Tel-Aviv). Il est l’auteur du Cinéma israélien de la modernité (1997),  Nouveau cinéma israélien (2013), il est aussi traducteur et commissaire de nombreuses rétrospectives (Bresson, Godard, Gitaï, Perlov, Uri Zohar…)


Les premières années, le réalisme sioniste (par allusion à son aîné soviétique), abordait les thèmes de l’intégration des immigrés, de l’apprentissage de l’hébreu, de la construction des villes nouvelles dans le désert, de la vie communautaire dans les kibboutzim et l’essor de l’appareil militaire héroïque comme La colline ne répond plus  de Thorold Dickinson (1955),   La colonne de feu  de Larry Frisch (1959) ou abordant une thématique sioniste plus ample : la vie pionnière dans les collectivités agricoles ( Ils étaient dix  de Baruch Dinnar, 1960).
Ce premier véritable genre du cinéma israélien, dit national-héroïque, sera bientôt suivi par d’autres courants qui domineront le paysage cinématographique jusqu’au milieu des années soixante-dix.