One Woman Show INCH’ALYAHau Théâtre du Grand Gymnasele Dimanche 19 Mars 2017 à 20h

Après un triomphe à guichets fermés à Londres, Montréal, Genève, Jérusalem, Bruxelles, Tel Aviv, Versailles, Lyon, Anvers, Strasbourg, Nice, Lausanne et Grenoble, le One Woman Show INCH’ALYAH, clôture sa tournée à Paris pour une date unique au magistral théâtre du Gymnase.

Les adhérents/membres du Centre Medem bénéficient d’un tarif préférentiel
.

Pour en profiter, il vous suffit de réserver vos places par internet

Réservez avant le 12 mars et profitez de la réduction Medem! avec le code medemfr

(promo uniquement valable sur les réservations internet)

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TEASER VIDEO


VIDEO

La Presse en parle :


 Lola Magazine

 Le Figaro

 Le Petit Hebdo

  Crif

 ActuJ

Vous trouverez ci dessous tous les détails de ce show pétillant, dans lequel Judith nous raconte avec beaucoup de talent et d’humour les tribulations d’une jeune parisienne en Israel.


Le dossier de la pièce à lire ci-dessous :

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Un petit lexique de survie en Israël
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Atelier cuisine Yiddish

ATELIER CUISINE ASHKENAZE

Nous revoici avec avec la cuisine Yiddish à l’honneur ce dimanche 19 Mars 2016 à 15h avec Paulette

Paulette va vous vous révéler tous ses secrets pour préparer……

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« Git apètit », bon apétit.

« Ecrire et trahir » François Ardeven

Écrire, raconter, n’est-ce pas toujours le risque d’ajouter aux faits la pellicule des mots, de les interpréter, de les ramener à soi, de les trahir ? Et si on en dit trop ou autre chose de les cacher ? A moins encore que le texte ne finisse toujours par se trahir lui-même ?

L’écriture juive se sent peut-être aussi toujours un peu coupable car écrire, c’est passer du temps à un autre texte qu’à l’étude du texte biblique qui est aussi jaloux que son dieu.

François ARDEVEN accueillera Frédéric CHOURAKI, écrivain, pour son livre
« Les Nuits de Willamsburg » (édition Le Dilettante) jpg_CVT_Les-nuits-de-Williamsburg_39.jpg

et évoquera le dernier livre d’Amos OZ, « Judas » (Edition Gallimard),
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Les livres de Mars / Avril 2017

Voici les livres que vous trouverez sur la table des nouveautés du mois de mars et avril

ATTENDEZ-MOI METRO REPUBLIQUE jpg_repub.jpg
Auteur : Hanan Ayalti
Editeur : L’antilope, 445 pages

Le titre en yiddish de ce roman est « Père et Fis » (Tatè oun zoun). Ecrit en 1943, en Uruguay, il fait découvrir aux juifs américains la condition juive à Paris, durant ces années terribles.
Cette fresque raconte la vie d’une famille juive dont le fils révolté a commis un assassinat. Ils ont peur et cherchent par tous les moyens de reprendre contact avec Jacques afin de le protéger : Jacques a tué un collabo. La vie parisienne est retracée de façon très vivante.
Ecrit selon les codes littéraires des années quarante, ce roman est néanmoins très intéressant à lire.

LA MISERICORDE DES CŒURSjpg_misericorde.jpg
Auteur : Szilard Borbély
Editeur : Christian Bourgois 300 pages

Dans les années 1968, une famille avec trois enfants vit misérablement au Nord-Est de la Hongrie. Le village est à l’écart des routes, et du reste du monde. Le père, juif, s’est fait renvoyer du kolkhoze, si bien que la vie est devenue insupportable. Sa femme, fille d’anciens koulaks (propriétaires terriens), méprise les villageois…
Ce roman « naturaliste » décrit fort bien la mentalité de cette population paysanne pleine de superstitions, très centrée sur la vie religieuse, et surtout très attardée. La Hongrie est un pays très enclavé et on ne s’étonnera donc pas de l’élection d’un Victor Orban, même si cela se passe quelques quarante années plus tard.
Très bonne traduction. Excellent roman.

LE MONT-DE-SABLE jpg_mont.jpg
Auteur : Joanna Bator
Editeur : Noir sur Blanc, 430 pages

Lire le roman précédant et celui-ci s’avère très intéressant : tous deux se passent à la même époque, dans un pays satellite de l’Union soviétique, après l’avènement du communisme. La différence d’atmosphère est frappante : tandis que la Hongrie nous semble très arriérée, la Pologne dont il est question dans ce roman est en pleine évolution :
Dans un quartier de banlieue tout neuf, Jadzia et Stefan s’installent dans leur logement. Ils viennent de se marier, Stefan se sent prêt à tout pour satisfaire sa « Dzounia » adorée. Mais celle-ci prend conscience de son erreur : jamais elle n’aurait dû quitter sa campagne, l’herbe lui manque et elle n’a de goût à rien.
Et tandis que Stefan s’échine afin de monter dans la hiérarchie des mineurs de fond, elle s’applique à grossir consciencieusement… La naissance de Dominika n’y changera rien, et c’est la grand-mère Halinka qui devra s’occuper de la petite durant quelques années.
Joanna Bator porte un regard plein d’indulgence sur trois générations de femmes ; les grands-mères semblent s’être bien mieux adaptées au monde moderne de l’époque que leurs filles. ..
Roman très attachant, lucide et parfois plein d’humour. Excellente traduction

DOULEUR jpg_douleur.jpg
Auteur : Zeruya Shalev
Editeur : Gallimard, 401 pages

Le meilleur roman écrit par Shalev jusqu’à présent.
Il s’agit du portrait psychologique d’une directrice d’école réputée, Iris, âgée d’une bonne quarantaine d’année. Autant elle mène avec brio sa carrière professionnelle, autant elle a le sentiment de rater sa vie intime : elle n’a jamais pu oublier son premier amour de jeunesse ; et voilà qu’elle le reconnaît en la personne d’un médecin de l’hôpital.
Elle ne s’est jamais vraiment remise d’un attentat dont elle a été une victime collatérale.
Elle s’est détachée de son mari et recroquevillée sur elle-même.
Et pour couronner le tout, elle est persuadée que sa fille est victime d’un manipulateur.
Iris passe par des moments d’exaltation et de terreur ; elle ne sait pas ce qu’elle veut, jusqu’au moment où elle sent que sa fille est en danger.
Un portrait féminin plein de finesse.

et les livres précédemment recommandés restent toujours à votre disposition
cliquez sur le lien pour y accéder:

https://www.centre-medem.org/spip.php?rubrique125

Purim’s Cabaret avec Claire ZALAMANSKY et Gilles ANDRIEUX

De Grenade a̤ Istanbul du shtetl a̤ Paris Claire Zalamansky
chantera en djudyo en espagnol (Lorca) en français …

A Pourim, on peut rire de tout : des belles-me̤res venimeuses, des me̤res possessives, des femmes trop fatales, et des maris trompés !

Réservation indispensable au 01 42 02 17 08

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Michèle Tauber vous propose d’assister à une conférence sur « Charlotte Delbo : à la mesure des témoignages au féminin » le dimanche 12 mars 2017 à 16h30 au mémorial de la Shoah

Cette conférence fait partie d’un cycle de quatre rencontres sur le thème « D’une génération à l’autre : l’écriture des grands témoins » organisé par le Mémorial de la Shoah du 9 au 16 mars 2017.

Certains témoins ont écrit immédiatement après la guerre, créant de fait un genre littéraire. D’autres, plus tard, ont éclairé des aspects renouvelés du processus génocidaire et de ses séquelles. Au fil du temps, le public a découvert les oeuvres d’Elie Wiesel, Primo Levi, Imre Kertész, Aharon Appelfeld, Charlotte Delbo et d’autres grands textes fondateurs. Comment ces œuvres ont-elles marqué nos contemporains et pourquoi sont-elles devenues des classiques ?

Charlotte Delbo est devenue auteure à l’issue de l’expérience concentrationnaire que lui a valu sa participation à la résistance communiste. Paul Gradvohl, co-auteur de la biographie de Charlotte Delbo publiée chez Fayard, interroge l’oeuvre de la résistante. Une oeuvre en prose et en vers qui témoigne de la survie des femmes pendant et après l’internement à Auschwitz et Ravensbrück, tout en s’affirmant féminine.

En quoi les témoignages féminins sur la Shoah se distinguent-ils des récits rédigés par des hommes ? C’est ce que Michèle Tauber tentera d’analyser en évoquant les écritures de Charlotte Delbo, Anna Langfus, Ida Fink, Ruth Klüger, Odette Abadi, Germaine Tillon, Micheline Maurel, ou encore Hélène Berr.

Claude-Alice Peyrottes, comédienne et metteur en scène, directrice de la compagnie « Bagages de Sable », nous parlera de ses mises en scène des écrits de Charlotte Delbo, notamment de « Mesure de nos jours » et de son rapport à l’œuvre de Delbo.

Ghislaine Dunant a enquêté sur la vie de Charlotte Delbo et analysé ses œuvres pour nous éclairer sur leur origine et le contexte de leur écriture. Elle évoquera le pouvoir que Delbo donne à la littérature de dire la catastrophe d’Auschwitz et de nous raccorder à ce qui a eu lieu.

En présence de Paul Gradvohl, co-auteur de Charlotte Delbo (Fayard, 2013), Michèle Tauber, maître de conférences en littérature hébraïque, université Paris 3- Sorbonne Nouvelle, Ghislaine Dunant, écrivain, auteure de Charlotte Delbo, la vie retrouvée (Grasset, 2016), et Claude-Alice Peyrottes, comédienne et metteur en scène.

Animée par Anny Dayan Rosenman.

Prix :
Cycle de 4 rencontres. Tarifs : 5€/3€ la rencontre,
3 séances achetées = 3 € la séance (lorsque vous réservez 3 rencontres de ce cycle minimum, vous pouvez les choisir en « tarif réduit (3€) » directement sur la billetterie du Mémorial ci-dessus)

Projection du documentaire »A̤ ceux qui viennent apre̤s nous »un film d’Elie Roubah qui a suivi Eve Buchwald à Kovel en Ukraine

Kovel, « ville moyenne d’Ukraine comptait une population juive florissante avant-guerre, entre seize et vingt mille personnes. Une vie juive communautaire, culturelle, religieuse intense faisait de Kovel un centre attractif: des écoles juives, des jardins d’enfants accueillaient des enfants de toutes origines et confessions. Qui pourrait dire, à première vue, que plus de la moitié de sa population a été assassinée pendant la seconde guerre mondiale ? Qui sait encore aujourd’hui que sous les murs blanchis de la fabrique de vêtements, (autrefois la Grande Synagogue de Kovel), figurent les derniers mots écrits et gravés, parfois avec leur sang, des Juifs qu’on emmenait à la mort ?
Soixante-dix ans après la Shoah, Eve Buchwald se rend à Kovel, ville dont sa famille maternelle est originaire. «Il n’y a plus de Juifs à Kovel, mais les Juifs sont partout » nous dit Eve…. »
( préambule tiré du blog http://institutfrancais-israel.com/blog/ceux-qui-viennent-apres-nous-elie-roubah/)

Projection du film documentaire suivie d’une discussion avec le réalisateur Elie Roubah et Eve Buchwald personnage principal du film.
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