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La question des mariages mixtes et des couples mixtes est souvent présentée comme le danger principal qui guette l'avenir du peuple juif. Certains dans la communauté juive l'ont comparés à la Shoah.
Je voudrais, quant à moi, présenter ici un point de vue plus nuancé ; rappeler que cette réalité, bien installée, peut aussi être une chance pour nous, si l'on en modifie l'approche.
Et tout d'abord il faut rappeler qu'il y a toujours eu des mariages mixtes dans le peuple juif, comme dans d'autres groupes, et cela depuis les temps les plus anciens.
Les temps bibliques
Il suffit de rappeler quelques personnages célèbres de la Bible :
Judah qui s'est marié à une Cananéenne, Joseph à une Egyptienne, Moïse le fondateur de la loi juive, à une Madianite, le Roi David à une Philistine, et Salomon à des centaines de femmes étrangères.
A cette époque, par son mariage avec un Israélite une femme étrangère joignait le clan, plus tard le peuple et la religion de son mari.
Comme le souligne le Pr Shaye Cohen de la Brown University aux USA (About, Who is a Jew), il n'est jamais arrivé en ces temps pré-exiliques que quelqu'un vienne à affirmer que ce type de mariage était nul et invalide, et que la femme étrangère devait « se convertir » au judaïsme, ou encore que le rejeton d'un tel mariage n'était pas Israélite et devait se convertir.
On avait donc affaire à une identité qui se transmettait par voie patrilinéaire. Ce fait était aussi accentué par la structure patriarcale de la société à l'époque.
L'époque talmudique
A l'époque talmudique les choses ont changé. En effet, c'est pendant l'occupation romaine que le Talmud énonce la loi matrilinéaire, qui définissait donc comme juif quelqu'un dont la mère était juive. Apparemment au 2ème siècle cette loi était déjà généralisée. Le Talmud (Kiddushin 68b) compilé entre le 4ème et le 5ème siècle, fait dériver la matrilinéarité de la Torah elle-même, (Deuteronome 7,3-4)« ta fille ne la donnes pas à son fils, et sa fille n'en fait pas l'épouse du tien. Car il détacherait ton fils de moi, et ils adoreraient des divinités étrangères...»
Ce texte qui est essentiellement un avertissement contre les mariages mixtes est aussi une confirmation de l'existence fréquente de ces mariages exogamiques.
Rappelons nous qu'au retour de l'exil de Babylone, Esdras a fait répudier les femmes étrangères des Juifs revenus d'exil,.
Pour quelle raison, la matrilinéarité a-t-elle été choisie à cette époque ?
Les opinions des spécialistes (non religieux) divergent : certains pensent que c'est une réponse à la fréquence des mariages mixtes, d'autres une façon d'intégrer les enfants issus des nombreux viols commis par les soldats romains : il aurait été inhumain de laisser les enfants de mère juive ayant grandi dans la communauté juive être considérés comme non-juifs. D'autres encore pensent que la matrilinéarité a été empruntée à la loi romaine.
On peut d'ailleurs ajouter que les Juifs, ayant la plupart du temps vécu dispersés, ont toujours été inscrits dans une dynamique historique du donnan- recevant, qui touche aussi bien les personnes que la culture elle-même, langues, littérature, musique, rites, philosophie et pensée. Le phénomène restait cependant limité tant que les Juifs vivaient sous forme de regroupements géographiques, par exemple dans les mellahs ou ghettos, et gérés, plus tard, par le système religieux traditionnel, la halakha, dans le cadre de l'organisation de la kehilah, dans une société d'appartenance fermée. C'est donc le système matrilinéaire qui a régné, tant que l'orthodoxie était la seule modalité du judaïsme.
Ce n'est plus le cas depuis l'Émancipation et depuis que la religion a cessé d'être le marqueur unique de l'identité juive. Encore bien plus de nos jours où elle a cessé d'être majoritaire dans la population juive qui vit à présent majoritairement dans des sociétés démocratiques et ouvertes. La Halakha a cessé d'être la norme et la loi pour l'ensemble des Juifs.
D'ailleurs dès que sont apparus après l'Émancipation, c'est-à-dire après l'ouverture de la société aux Juifs, des courants du judaïsme autres que l'orthodoxie, la question de la transmission patrilinéaire ou matrilinéaire s'est posée de nouveau. Cela a en effet a correspondu avec l'augmentation des mariages mixtes.
A présent, ceux-ci sont une réalité sociologique bien installée dans la judaïcité de ces pays et sociétés.
Je donne juste quelques chiffres du pourcentage de mariages mixtes chez les Juifs, provenant d'une source américaine :
Avant 1970 13%
Entre 1985-90 43%
Entre 1996-2001 7%
Le mariage mixte est donc très commun et ne représente plus forcément un désir de quitter l'identité juive.
Un chiffre américain encore : 33% des couples mixtes souhaitent élever les enfants comme juifs.
Cependant pour des raisons complexes, une grande partie de ceux qui s'y engagent, même s'ils sont laïques, (ou leurs parents) souhaitent une consécration religieuse à leur union.
Alors, que deviennent les enfants de ces couples, qu'en est-il de la transmission de la judéité, patrilinéarité, matrilinéarité ou les deux ? Comment accueille-t-on ces couples et leurs enfants et pourquoi les prive-t-on de l'accès à la culture juive ?
Une partie de la judaïcité religieuse américaine, consciente de cette réalité majeure, a tenté sérieusement de résoudre le problème :
Le 15 mars 1983, le mouvement juif réformé aux États-Unis, a voté une résolution reconnaissant comme juif, si les parents le souhaitent, l'enfant soit d'une mère juive, soit d'un père juif.
En octobre 1988, la seconde conférence biennale de la fédération internationale des Juifs laïques Humanistes, a voté une résolution sur le thème « qui est juif », proclamant que :
« En réponse à la définition destructive donnée d'un Juif, proclamée à présent par quelques autorités orthodoxes, et au nom de l'expérience historique du peuple juif, nous, affirmons qu'un Juif est une personne d'ascendance juive, ou toute personne qui déclare lui-même ou elle-même être juive et qui s'identifie avec l'histoire, les valeurs éthiques, la culture , la civilisation, la communauté et le destin du peuple juif ».
Je mentionnerai encore la proposition faite par Yossi Beilin, alors Ministre de la justice Israélien, et depuis président du parti laïque Meretz, faite dans son ouvrage de 1998, My Brothers keeper (le gardien de mon frère), d'instituer en Israël, ce qu'il appelle une conversion laïque. Sa proposition, qui prend acte des très nombreux couples mixtes chez les immigrants de l'ex-URSS, immigrants laïques pour la plupart. Sa proposition veut rompre avec l'hypocrisie qui consiste lors des conversions religieuses à demander au candidat un engagement de pratiquer les mitsvot, alors qu'un Juif peut ou non le faire.
Je voudrais souligner que l'une des questions à mon avis cruciales pour dans l'avenir du peuple est la manière dont se fera l'accueil des couples mixtes et de leurs enfants.
Et je pense que c'est cela prendre la dimension de la réalité. La réalité est qu'aujourd'hui la grande majorité des jeunes juifs poursuivent des études supérieures dans l'université ou en tous cas sont engagés dans la vie sociale et professionnelle, en dehors d'un milieu strictement juif. Un jeune Juif ou une jeune Juive rencontrera bien plus souvent un ou une jeune non-juive et par conséquent il est bien plus probable qu'il voudra faire sa vie avec elle.
Or me semble-t-il aujourd'hui les autorités religieuses (les autres se taisent par peur ou par démission), ferment les yeux sur cette réalité -sauf pour se lamenter- et ne tentent de résoudre cette question que par la voie de la conversion. Or, chacun le reconnaît, les exigences actuelles pour les couples mixtes, formulés par le Consistoire, font de la conversion, si je puis dire, un chemin de croix.
Il me semble que c'est une approche historique inadaptée à la réalité.
Il me semble qu'elle ne protégera pas l'avenir du peuple juif.
Je crois que l'on peut augmenter la population juive en reconnaissant l'existence de ces couples et en les acceptant, s'ils veulent s'intégrer au peuple juif, eux et leurs enfants.
Donc, patrilinéaire ou matrilinéaire, je crois qu'il faut reconnaître et accepter ceux qui ont des motivations profondes pour rejoindre le peuple juif. Je pense que les autorités religieuses doivent les accepter comme tels. Faute de quoi il y aura et il restera toujours un petit groupe de juif très religieux, une sorte de Sheerit Hapleta (un reste rescapé), mais nous aurons perdu le pari de l'avenir du peuple juif.
En conclusion
Alors qu'aujourd'hui l'avenir démographique du peuple juif est menacé, par l'attitude rigide des rabbinats, nous pouvons lui réserver un avenir démographique beaucoup plus ouvert, en acceptant ceux qui souhaitent rejoindre le peuple juif, son destin, son histoire, sa culture, bref se joindre à l'identité juive collective, dans sa diversité.
Il est donc de notre devoir de faire pression sur les autorités rabbiniques pour qu'enfin, elles acceptent cette réalité des mariages mixtes et reconnaissent comme juifs, si les parents le souhaitent, les enfants de ces couples, car de nombreux Juifs non-religieux ou laïques, engagés dans des couples mixtes reconnaissent encore une sorte de pouvoir légitimant aux « autorités religieuses » juives, alors même que celles-ci font tout pour leur refuser l'entrée.
Izio Rosenman
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La mère :- Quelle heure il est ?
Le Fils : – Tu veux qu’on sorte ? Qu’on fasse le tour du jardin ?
La mère :- Il est trop tard.
Le Fils : – Il fait encore jour.
La mère :- Le froid est tombé, tu viens trop tard.
Le Fils : – Je viens quand je peux maman.
La mère :- Si t’es venu aujourd’hui c’est que tu ne viendras pas dimanche !
Le Fils : – Je viendrai dimanche !
La mère :- Pourquoi tu cries ?
Le Fils : – Je crie pas.
La mère :- Si tu peux pas venir tu peux pas venir ça fait rien.
Le Fils : – Je viens tous les dimanches !
La mère :- Pas tous les dimanches.
Le Fils : – Presque tous maman ! Presque tous !
La mère :- J’aime mieux quand tu viens le dimanche.
Le Fils : – Je viens le dimanche maman.
La mère :- En semaine c’est pas pareil.
Le Fils : – Toutes les semaines je viens et le dimanche et le mardi.
La mère :- On est mardi ?
Le Fils : – Non, mercredi. Hier on était mardi.
La mère :- T’es venu hier ?
Le Fils : – Non, j’avais ce débat je te dis.
La mère :- Dis ?
Le Fils : – Quoi ?
La mère :- Tu gagnes ta vie ?
Le Fils : – Je gagne ma vie ?
La mère :- Tu gagnes ta vie en racontant comment j’ai
souffert ?
Le Fils : – Non, je vis de mendicité, je finirai sur l’échafaud !
La mère :- Tu vois, en semaine tu t’énerves. Le dimanche t’es plus calme.
Le Fils : – J’écris des livres maman ! J’écris des livres !
La mère :- Ne cries pas, t’écris des livres, je sais.
Le Fils : – « Ne crie pas ! Que vont penser les voisins ! » Ils sont sourds ici les voisins, maman. Tout le monde est sourd ici. Je peux crier tant que je veux !
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Tout le programme de septembre et octobre 2006 est en ligne
(voir ici)
Mercredi 13 septembre à 20h30
Attention : au lieu de mardi !
Le temps de l’« échange » est-il venu ?
Deux mois après le début de l’embrasement à Gaza et au Liban,où en est la situation au Proche-Orient ?
Avec
Elisabeth SCHEMLA
journaliste, Directrice du journal en ligne Proche-Orient. Info ; auteur de « Ton rêve est mon cauchemar : les six mois qui ont tué la paix » (Ed.Flammarion, 2001)
Pascal BONIFACE
, co-auteur avec Elisabeth Schemla d’un livre-débat
» Halte au feu », empêché, ne pourra être présent, et vous prie de s’en excuser.
Le débat contradictoire qu’il devait y avoir est remis à une prochaine date.
Elle présentera ce livre-débat, qui fait suite aux entretiens organisés en mai 2005 entre l’IRIS et Proche-orient.info pour confronter sans concessions leurs points de vue antagonistes sur le Proche-Orient, le terrorisme, l’antisémitisme, l’antisionisme, l’islamophobie, les media, Dieudonné, Alain Finkielkraut, les banlieues.
PAF Débat animé par Jacques Dugowson
La caféteria est ouverte dès 19h00
Samedi 16 septembre 2006 à 16 heures
Au cours d’une réunion publique et amicale
Henri Minczeles
Ancien président du Centre Medem,
Docteur en Histoire, diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.
Spécialiste de l’histoire du judaïsme de l’Europe orientale,
Prix de la Mémoire de la Shoah 1991,
Auteur de plusieurs ouvrages de référence sur Vilnius, le Bund, le Yiddishland.
nous présentera en « avant-première » son dernier ouvrage paru cet été :
« Une histoire des Juifs de Pologne,
Religion, culture, politique »
Cette présentation sera précédée d’un court reportage réalisé en Pologne par Charles BAGES.
A la suite du débat animé par Jacques Dugowson. P.a.f.
Henri MINCZELES dédicacera son livre,
et pour clôturer cette réunion amicale, un verre de l’amitié sera proposé au public.
BIBLIOTHEQUE DU CENTRE MEDEM
L’equipe de la bibliothèque a lu pour vous:
Le Prix Femina
Le Prix Goncourt
Nous serions heureux de confronter nos points de vue surtout à propos “les Bienveillantes”
Envoyez nous vos analyses
Elles seront publiées
Bonne Lecture à Tous
Nos ouvrages à votre disposition :
Prix Goncourt
Prix Femina
Prix Medicis étranger
…..et beaucoup d’autres nouveautés
Mardi 19 septembre 2006 à 20h30
Rencontre-débat avec Marc FERRO
Directeur d’Etudes à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales.
co-directeur des « Annales ». Auteur de l «Histoire parallèle» sur Arte.
« Les Juifs dans les crises du XX ème siècle »
Marc FERRO est l’auteur de nombreux travaux et d’émissions télévisées sur l’Histoire contemporaine.
A partir de l’un de ses derniers ouvrages :
« Les individus face aux crises du XXème siècle: L’Histoire anonyme. (Ed. O. Jacob 2005), il analysera le comportement de personnes juives-face à d’autres groupes sociaux confrontées aux crises majeures du siècle précédent, de la Révolution russe, à la crise de 1929, la Shoah, la guerre d’Algérie, etc ……
« En analysant les comportements des individus pendant les grandes crises, on éclaire le passé et on tente ainsi de mieux maîtriser l’avenir ».
Débat animé par Jacques Dugowson. P.a.f.
Venez vous restaurer à la cafétéria ouverte dès 19h.
La Bibliothèque du Centre Medem vous ouvre ses portes à partir de 19h.
Projection-débat d’un film documentaire
« ET NOUS QUI SOMMES-NOUS ? »
A la rencontre des Juifs de Pologne.
Un film de Barbara SCHUCH et Sophie SENSIER
Une coproduction Sunday Morning Productions, INA et Images Plus (durée : 58′)
Un réel témoignage sur la situation des juifs de Pologne de nos jours. Un regard sans concession et une incontestable contribution sur la manière d’appréhender une identité complexe. Celle des enfants issus des couples mixtes juifs et polonais.
Projection suivie d’un débat en présence des réalisatrices.
Débat animé par Henri Bielasiak. P.a.f.
Venez vous restaurer à la cafétéria ouverte dès 19h.
La Bibliothèque du Centre Medem vous ouvre ses portes à partir de 1
Samedi 7 octobre 2006 à 16h00
Robert BOBER
Cinéaste, écrivain
présentera son film
« A la lumière de j’accuse ». (1998, 65mn.)
Texte de Pierre DUMAYET.
On dit couramment que « l’AFFAIRE » a coupé la France en deux.
Le propos de Pierre Dumayet et de Robert Bober est qu’en fait la France a été morcelée en une multitude de « morceaux » et c’est par l’assemblage d’un puzzle étonnant de près de 500 pièces dont la découpe a été élaborée pour ce film que cette thèse est mise en image, et dont la progression est commentée par le récit inspiré de Pierre Dumayet.
Une vision tout à fait originale et pertinente de cette crise et de ses remous dans les milieux militaires, politiques et intellectuels de la France de l’époque de Zola, de Péguy et de Jaurès.
Débat animé par Jacques Dugowson . P.a.f
Mardi 10 octobre 2006 à 20h30
Rencontre-débat
Cent ans après la réhabilitation du capitaine Alfred DREYFUS quelles sont aujourd’hui les enseignements et les répercussions de “l’affaire” qui a si longtemps et si violemment divisé la France?
avec
Pierre BIRNBAUM
Professeur émérite de Sociologie Politique à l’Université de Paris -I.
Auteur de nombreux ouvrages d’histoire et de sociologie.
Auteur de “L’affaire Dreyfus, La République en péril” (Découvertes Gallimard),
“Les Fous de la République” et il a dirigé également “La France de l’affaire Dreyfus” (Gallimard 1994)
Débat animé par Jacques Dugowson. P.a.f.
Venez vous restaurer à la cafétéria ouverte dès 19h.
La Bibliothèque du Centre Medem vous ouvre ses portes à partir de 19h
Samedi 21 octobre 2006 à 20h00
Récital
Chants yiddish, hébreu, judéo-espagnol. A la découverte du folklore juif, un répertoire riche des teintes de toutes les cultures auxquelles il s’est mêlé, compagnon d’exil qu’Hélène Engel emporte en bagage dans ses pérégrinations, sur les routes de France, d’Europe, puis sur le continent nord-américain.
Beaucoup se souviennent d’Hélène ENGEL, de ses concerts et de ses disques dont
“ERRANCES …de Tolède à Brooklyn”
Elle vit désormais à Montréal
“(…) Parfums, saveurs et musique s’enchevêtrent dans son programme en yiddish et en Judéo-Espagnol. Tour à tour joyeuses ou mélancoliques, ses chansons sont la preuve infaillible d’un passé riche et mouvementé fixé à jamais dans la mémoire.” Le Nouvel Observateur – Décembre 1992
De passage à Paris, Hélène ENGEL donnera au Centre MEDEM un récital
qui sera suivi d’un échange avec le public sur la Communauté juive de Montréal.
Soirée présentée par Lise Amiel-Gutmann et Henri Bielasiak P.a.f.
Le nombre de places étant limité, il est conseillé de réserver au 01 42 02 17 08.
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