Les tarifs

jpg_info_pratiques.jpg

Le tarif jeune s’applique au moins de 30 ans et aux étudiants.

Tous les élèves ont toujours la possibilité de payer en trois fois le montant de leur inscription.
Par contre l’adhésion obligatoire au Centre Medem est à régler en une seule fois lors de l’inscription au cours.

Bulletin d’adhésion 2018-2019 :
pdf_adhesion1819.pdf

Infos pratiques des cours et ateliers du CLCJ

jpg_info_pratiques.jpg

Le tarif jeune s’applique au moins de 30 ans et aux étudiants.

Tous les élèves ont toujours la possibilité de payer en trois fois le montant de leur inscription.
Par contre l’adhésion obligatoire au Centre Medem est à régler en une seule fois lors de l’inscription au cours.

Bulletin d’adhésion 2018-2019 :
pdf_adhesion1819.pdf

jpg_MEDEM_COURS.jpg

Sélection de la rentrée de septembre 2018

Voici les livres que vous trouverez sur la table des nouveautés du mois de septembre

UNE PLACE A TABLE jpg_place.jpg
Auteur : Joshua Halberstam
Editeur : L’Antilope, 384 pages

Ce roman offre un contraste frappant avec un autre texte portant sur un sujet similaire : « Celui qui va vers elle ne revient pas ». Dans ce dernier titre, un ultra-orthodoxe, en découvrant le monde « extérieur » à sa communauté, se voit rejeté par tous. Au point de n’avoir plus le droit de voir ses enfants. Dans « Une place à table », le dénouement est inverse : Elisha, un jeune hassid d’une vingtaine d’années, issu d’une lignée de rabbins célèbres, est promis à prendre la place éminente de son père. Toute sa vie est bouleversée lorsqu’il fait la connaissance de Katrina, étudiante d’origine catholique, séduisante et pleine de qualités. Elisha tombe follement amoureux, et essaie de concilier ses deux vies : celle de sa communauté, et celle du « dehors ».
Nous sommes témoins de ses tourments qui l’amènent à s’éloigner de sa famille tant aimée, et surtout de son père. Mais l’amour d’un père n’a pas de limite.
Beau roman très émouvant. L’auteur y campe des personnages authentiques et attachants. Son savoir hassidique apparaît sous formes de contes (fables ?) qui émaillent et éclairent son récit.

LE TONNEAU MAGIQUE jpg_tonneau.jpg
Auteur : Bernard Malamud
Editeur : Rivages, 267 pages

Une re-découverte !
Ce recueil de nouvelles bénéficie d’une nouvelle traduction (voir le Mondes des Livres ) et c’est une réussite totale.
Chacune de ces nouvelles est un petit bijou. Elles nous parlent de la vie des petites gens de New York ; ces laissés-pour-compte que la vie n’a pas gâtés. Avec leur peines, leur désespérance, leur judaïsme à vau l’eau,…
Toutes ces personnalités nous émeuvent au plus haut point. Nous éprouvons, non pas de la pitié, mais « rachmunès » (compassion) pour ces vies souvent ratées. L’Amérique, pays de tous les espoirs ? Allons donc !
Un très beau livre

UNE VIE D’EMPRUNT jpg_une_vie.jpg
Auteur : Boris Fishman
Editeur : Buchet-Chastel, 441pages

La famille de Boris Fishman fait partie de ces juifs sociétiques qui ont émigré aux Etat-Unis dans les années 80.
Ce roman nous fait dévouvrir cette communauté constituée de pauvres gens qui ont eu du mal à s’adapter à cette terre si étrange où l’argent est roi. Pour avoir de quoi vivre, la transgression des lois est leur savoir-faire. C’est ainsi que le grand-père de Slava réussit à convaincre son petit-fils de faire une demande d’indemnisation aux Allemands, basée sur une fausse déclaration.

Incapable de garder le secret, le papi rameute ses copains. Et voilà Slava réquisitionné pour écrire toute une série de demandes d’indemnisation. Pendant ce temps, ses affaires de cœur vont et viennent sans qu’il sache très bien où il en est : bien trop occupé à écrire ces histoires de vies brisées à la fois fausses et vraies.
Roman drôle et plein de tendresse, qui aurait gagné à être mieux traduit
.

LE NEZ JUIF jpg_nez.jpg
Auteur : Sabyl Ghoussoub
Editeur : L’Antilope, 128 pages

Aleph a-t-il un nez juif ? Un nez arabe ?

Et si son nez était un « passeport » pour se glisser dans  la communauté juive à Paris ou dans les communautés juives et arabes au Liban ?

Roman, court, très enlevé et drôle.
Présentation de l’éditeur :

…Depuis tout petit, la mère d’Aleph lui répète : « T’es moche, j’espère que tu te referas le nez quand tu grandiras. Et en plus tu ressembles à un Juif. » Mais Aleph sort en boîte, séduit les filles, se fait des amis. Il s’engage, il voyage. Beaucoup au Liban. Il tombe amoureux, se retrouve dans le cinéma et rien ne se passe jamais comme prévu. Entre Paris et Beyrouth, Palestine et Israël, Hezbollah et Mossad, Aleph doit faire des choix. Arabe sous une peau de Juif, il est en quête permanente d’identité.

L’AUTO DES JUIFSjpg_auto.jpg
Auteur :Franz Fühman
Editeur : Culture plus, réédition. 1ère éd. 1975, 218 pages

Voilà une réédition bienvenue. L’auteur a vécu en RDA, dans un milieu convaincu que le communisme était o’avenir de l’Allemagne.
Par touches successives, il dresse le portrait d’un jeune Allemand décidé à s’engager dans l’armée dès son adolescence, dans les années 1930. Le nazisme va faire son œuvre de propagande. La population toute entière adhère aux mots d’ordre, se dressant derrière son Führer. Même après le désastre de Stalingrad, les nouvelles auront du mal à convaincre que la guerre est perdue. L’auteur finit par transférer son besoin d’idéologie rassurante sur la RDA…
Excellemment traduit, ce roman nous raconte des évènements que nous connaissons, mais nous sommes attachés à ce personnage façonné par l’Histoire.

BLEU DE PRUSSEjpg_bleu.jpg
Auteur :Philip Kerr
Editeur : Seuil, 664 pages

P. Kerr est mort il y a quelques semaines. C’est donc son dernier opus qui vient de sortir.

Ce n’est pas le plus réussi : début bavard, un peu laborieux. L’intrigue n’est pas crédible.
Son intérêt réside dans la description des relations entre les chefs nazis.
Kerr montre en détail combien tous ces gens se haïssaient, se jalousaient et cherchaient à s’enrichir à tout prix. L’idéologie n’avait rien à y voir. Des hommes avides et sans scrupule, que leur chef laissait faire pour en tirer partie.
Un roman un peu raté, mais intéressant pas la présentation de l’époque.

et les livres précédemment recommandés restent toujours à votre disposition
cliquez sur le lien pour y accéder:

ancienne recommandation

Chantons ensembleRencontre des Chorales

De 11h30 à 18h // CHANTONS ENSEMBLE – Rencontre des Chorales
Proposé par Yiddish sans Frontière
Préparé par Lise Amiel-Gutmann et Christiane Galili

jpg_logo-orange-chante.jpg
Depuis 13 ans et à l’initiative de Jacinta, des formations de grande qualité assurent la réussite artistique de la Rencontre des Chorales, rendez-vous incontournable entre le public et les différentes chorales juives.
Chantant en yiddish, judéo-espagnol, hébreu, français et d’autres langues, de nombreuses formations nous font partager le plaisir d’être « Ensemble », emportés par la musique et les voix.
Chaque choriste répète avec enthousiasme toute l’année afin que ce moment de bonheur !

9 chorales et chefs de chœurs se succéderont sur la scène de la salle Olympe de Gouges :


Aki Estamos – Marlène Samoun
Didl Dam – Jérémy Gerszanowilsz

Jacintas Zingers – Jacinta
Mit A Tam et Cercle de Nogent – Carine Gutlerner
Tshiribim – Shura Lipovsky
Hebrew Spiritual Singers – Jua Amir et/ou Dominique Clérence
Shira Vé Simha – MJLF – Charles Mesrine
Adath Shalom – Laurence Temime

Et venant spécialement de Londres : London Yiddish Choir – Polina Shepherd

Lieu :
SALLE OLYMPE DE GOUGES
15, rue Merlin
Paris 11e
7 €

reservation

Une histoire de l’alphabet hébraïque un corps à corps musical

L’idée est de faire découvrir aux enfants comme aux grands l’origine de l’écriture hébraïque et le lien étroit entre l’Occident et l’Orient, entre les lettres latines et les lettres hébraïques. Pour ce faire, l’atelier raconte l’histoire de l’écriture en musique et fait danser les lettres….
Qui a eu l’idée géniale de l’alphabet ? Quelles sont les origines de cette invention ?
La réponse la plus répandue en attribue la paternité aux Phéniciens. Ce peuple de voyageurs maritimes, aux environs du 14e siècle avant l’Ère chrétienne, se servait d’abord d’une écriture hiéroglyphique puis a adopté un alphabet amélioré transmis aux Grecs, puis aux Latins et au monde occidental. Voici un début de réponse, mais un duo d’artistes nous en apporte une autre.

Par une musique au rythme de l’histoire, Eden Gerber, clarinettiste et professeur d’hébreu accompagne Maya Outmizguine, professeure de danse et comédienne pour faire vivre à travers des personnages ludiques une version artistique de ce mystère. Cet atelier familial de 2 heures se déroule en deux temps qui mêlent connaissance et pratique des arts. D’abord, nous voyageons autour d’un conte musical et dansé, qui retrace les origines de l’alphabet hébraïque, source de la langue sacrée, et nous les dévoile. Puis, nous dansons ensemble les lettres hébraïques. Une étape ludique qui fait bouger parents et enfants au même rythme !

Une invitation à un drôle de voyage vers les mystères de l’écriture hébraïque !

Coordination : Roselyne Bourla, responsable du centre des langues et des cultures juives du Centre Medem – Arbeter Ring.

Avec :
Eden Gerber : clarinettiste, professeure d’hébreu
Maya Outmizguine : professeure de danse, comédienne.

CENTRE MEDEM – ARBETER RING
52, rue René Boulanger, Paris 10e

Entrée libre sur réservation au : 01 42 02 17 08 ou par mail à centre-medem@orange.fr

Yiddish tog Spectacle musical à l’Espace Rachi

L’AMOUR EN YIDDISH – Spectacle musical


Ils sont venus spécialement d’Israël pour le Festival des Cultures Juives ; venus pour nous enchanter et mettre de la bonne humeur au fond des cœurs… Dori Engel et Miri Ragendorfer, jeunes Israéliens du Yiddishpiel, compagnie nationale de théâtre yiddish d’Israël ont repris en main le répertoire yiddish qu’ils promènent à travers les scènes européennes en proposant une interprétation totalement novatrice.

Ce duo israélien tendre et pétillant d’humour incarne en effet les chansons dans l’esprit de la comédie musicale de Broadway : danses, jeu théâtral pimenté d’anecdotes en yiddish (qui seront traduites). Ils seront accompagnés au piano par Misha Blekharowicz.
Le scénario et la mise en scène sont signés Dori Engel.

Excellente soirée garantie pour le public français avec des reprises des chansons d’amour yiddish de Mordechaï Gebirtig, Itsik Manguer, à Benzion Witler et Molly Picon !
Un spectacle intergénérationnel ! Venez avec vos enfants et petits-enfants, vous ferez un tabac !

ESPACE RACHI – GUY DE ROTHSCHILD- 39 rue Broca, Paris 5e

tarifs : 12 €

RESERVEZ

Yiddish tog à la Mairie du 3ème de 14h à 18h

Le Yiddish Tog est une journée du Festival des Cultures Juives entièrement consacrée à la culture yiddish : histoire, mémoire, littérature, musique, chant, prix et une clôture gourmande.
Cette année, Yossel Birstein sera mis à l’honneur. Ces textes seront lus par Batia Baum, lauréate du prix de la traduction 2017 de la Société des gens de lettres.
Batia Baum a dédié sa vie à la transmission, à la traduction et à l’enseignement des oeuvres du patrimoine littéraire yiddish – romans, théâtre, poésies – qu’elle contribue à faire aimer au grand public.
Eden Gerber lui donne la réplique.

Le déroulement de la journée :

14h : Ouverture de la journée par les Officiels de la mairie, du FSJU, d’YsF

14h15 : Remise du prix Korman par l’association Farband et son président Henry Battner à une personnalité faisant vivre le yiddish.
15h : Lecture bilingue yiddish-français proposée et organisée par la Maison de la Culture Yiddish, membre d’YsF, par Batia Baum et Eden Gerber. Texte de Yossel Birstein.

Intermèdes musicaux à la clarinette.

17h : Plage humoristique

17h40 : Apéritif yiddish, harengs, cornichons, vodka…

MAIRIE DU 3e – 2, rue Eugène Spuller, Paris 3e

tarif : 10 €

RESERVEZ

Cours d’arabe et de judéo-arabe 2018/2019

jpg_arabe.jpg

2 niveaux sont proposés :

 Mercredi de 18h00-20h debutant

 Mercredi de 20h30 -22h30 intermediaire

L’arabe est une langue juive.

C’est en effet en arabe qu’une partie conséquente du judaïsme médiéval s’est épanouie intellectuellement, juridiquement et culturellement. Le judaïsme d’expression arabe, à travers ses plus éminents représentants médiévaux que sont Maïmonide, Saadia Gaon ou encore Yehouda Halevi, a profondément formalisé le dogme juif et la pensé juive, et le travail qu’ils ont accompli en arabe détermine encore pour une grande part le judaïsme contemporain. La variété d’arabe dont il est question ici est l’arabe littéraire, le même que celui du Coran, à ceci près que les Juifs l’écrivaient au moyen de l’alphabet hébraïque.

Si l’arabe est une langue juive, c’est également parce qu’à travers ses variétés dialectales, il a été la langue du quotidien pour des centaines de milliers de Juifs pendant près de deux millénaires. Il l’est d’ailleurs encore pour certaines communautés, comme celle de Djerba en Tunisie. Les productions culturelles populaires en arabe, qu’il s’agisse de chansons, de poèmes, de prières, constituent un trésor à valeur non seulement juive mais aussi universelle. Nombreux ont été les artistes juifs d’Afrique du Nord, par exemple, à avoir renouvelé les genres d’expression musicales locaux. Habiba Messika, Reinette l’Oranaise ou Samy Elmaghribi sont des étoiles qui brillent encore dans de nombreuses mémoires d’ici ou de là-bas. Certains de leurs textes sont des bijoux qui risquent de tomber dans l’oubli si personne n’y prête attention.

Mais le fait judéo-arabe n’est pas mort avec l’émigration massive des Juifs des pays arabes. Il se transforme, se réinvente, se transmet encore. Il renaît, principalement en Israël, avec une nouvelle génération d’universitaires ou d’artistes (Neta Elkayam, Zeev Yehezqel, A-WA, etc.) qui souhaitent se réapproprier la langue de leurs aînés, refusant de renoncer à cette culture qui est la leur et dont les affres de la politique et de l’Histoire les a éloignés. Oui, l’arabe est une langue juive et il doit continuer de l’être, au nom de l’extraordinaire pluralité du judaïsme, au nom du passé, au nom de l’avenir.

Ce cours s’inscrit dans cette dynamique juive de réappropriation de la langue arabe. Il offre enfin une solution à ceux qui rêvent de lire Maïmonide en V.O., de regarder la série Fauda sans sous-titrage, d’impressionner leur chauffeur de taxi arabe à Tel Aviv en lui parlant dans sa langue…

Il convient particulièrement bien aux hébraïsants, le professeur s’appuyant beaucoup sur la proximité entre l’arabe et l’hébreu pour faire progresser plus rapidement les élèves. Le cours est axé sur l’apprentissage d’un arabe littéraire moderne, utilisant l’alphabet arabe et permettant la communication. Une initiation à plusieurs dialectes (marocain, tunisien, égyptien, syro-palestinien) est proposée, de même qu’une large ouverture sur des textes judéo-arabes. Les élèves se répartissent en deux niveaux, grands débutants et faux débutants.

Journées portes ouvertes

dimanche 16 septembre à partir de 16h et

lundi 17 septembre à partir de 17h

contact

Partager cette page avec des amis