Le monde, malade de l’islamisme


Jacques TARNERO

Mohamed SIFAOUI

Débat animé par

Jacques DUGOWSON

Jacques TARNERO est sociologue.
Il s’est spécialisé dans l’étude du racisme, de l’antisémitisme et de l’Islam.
Auteur de Le racisme, (1996) ; Les terrorismes, (1997). Réalisateur d’Autopsie d’un mensonge, long métrage, sur le négationnisme et avec Philippe Bensoussan de Décryptage, sur les représentations du conflit israélo-palestinien.

Mohamed SIFAOUI, est journaliste d’origine algérienne, réfugié politique en France. Auteur de plusieurs ouvrages et de reportages télévisés sur le terrorisme islamiste (Mes « frères » assassins (2003), Sur les traces de Ben Laden (2004), L’affaire des caricatures (2006)). Il est régulièrement menacé de mort par les islamistes.

Conférence

LEIBOVITZ

introduction
à la lecture de son œuvre

Conférence de

Gérard HADDAD, François ARDEVEN et
Mathieu POTTE-BONNEVILLE

Né à Riga en 1903, Leibowitz a été professeur de biochimie et de neurophysiologie à l’université hébraïque de Jérusalem.
Considéré comme l’un des plus grands spécialistes de Maimonide, rigoureux dans l’observance des commandements religieux, il a prit des positions politiques radicales, n’hésitant pas à prôner le refus d’obéissance des soldats.
Jusqu’à sa morte en 1994, à Jérusalem, il s’est avéré un polémiste redoutable, en raison notamment de ses connaissances encyclopédiques (de nombreuses années, il fut directeur scientifique puis général de l’Encyclopédie hébraïque dont le niveau très élevé est unanimement reconnu). Il ne cessa d’exiger des rabbins des décisions nouvelles, sans précédent dans l’application de la Loi religieuse, pour permettre la mise en œuvre de celle-ci dans le nouvel État juif indépendant Ni humaniste; ni athée, ni même laïc, il se présente comme un homme très pieux qui respecte le “joug” des obligations juives, un esprit critique et un homme de foi absolue, sans concessions au mondain.

Gérard HADDAD est essayiste, psychanalyste ;

François ARDEVEN est lecteur du midrach à Medem, psychanalyste, professeur de Lettres),

Mathieu POTTE-MONNEVILLE est philosophe, essayiste, professeur de philosophie.

Midrash laïque

Animé par

François Ardeven

Entre Babel et Babel

On a étudié, les années passées, le Rouleau de Ruth ; on a lu le Livre de Jonas, le “petit” prophète qui doit marcher vers l’Étranger et les bêtes et apprendre à diviser en trois sa parole de trop historique vérité : il faut une place pour le pardon.
La question qui achève Jonas, dirige notre loupe vers des textes plus anciens, où sonnent les soubresauts, les grognements de la terre des débuts. La création, premier désastre, la mort d’Abel, le Déluge, la Tour de Babel, Sodome et Gomorrhe balisent les premiers temps désastreux et violents de la terre, les temps d’avant le Sinaï. C’est le catalogue de toutes les erreurs.
Nous continuons en essayant de circonscrire le jaillissement de Babel, que Dieu condamne avec l’ironie d’un pun, d’un jeu de mots.
Il se passe quelque chose comme un symbole qui s’autonomise. C’est le nom qui doit vivre car le symbole ne vaut pas transmission. Si le symbole se coupe de la vie, c’est-à-dire du passage, il se fige. Dans la Torah, il s’agit de parler, non de communiquer. La communication, c’est souvent l’illusion paradoxalement aliénante de la transparence. Entre Babel et babil, nous sommes invités par la pensée moderne à séjourner autour de ce paradoxe que décrit Derrida avec Celan et Benjamin. C’est d’un même souffle (Dieu exprime souvent deux choses à la fois) que Dieu, en imposant son nom, signe la nécessité et l’échec de toute entreprise de traduction.

C’est avec ces quelques intuitions que nous ouvrirons les pirke de rabbi Eliezer.

Laïque et juif, le midrash est ouvert à toute discussion.

Aucune connaissance de l’hébreu ou de l’araméen (mais ils seront les bienvenus) n’est requise.

Les séances seront, autant que possible, indépendantes les unes des autres.

P.A.F

Les raisins verts

Un film de

Catherine BERNSTEIN

(iO Production)

débat avec la réalisatrice

Présentation :Nadine VASSEUR

Les pères ont mangé des raisins verts qui feront grincer les dents de
leurs enfants

Jérémie 33, 29

Les raisins verts (1998): Deuxième film d’une trilogie (Oma, Les raisins verts, Les absentes) que Catherine BERNSTEIN a consacré à la part allemande de ses origines. La réalisatrice questionne des femmes allemandes nées aux environs de 1935, dont les parents étaient nazis.

Comment celles-ci ont-elles grandi en Allemagne, comment ont-elle vécu avec ce terrible héritage,?

Oma (1996): Dans les années 30, la grand-mère de Catherine BERSTEIN suivait ses études au lycée de Kassel, une petite ville de 200 000 habitants près de Cologne. Des années plus tard, la réalisatrice est allée à la rencontre de quelques camarades de classe de celle-ci, pour leur demander comment elles avaient ressenti et vécu la montée du nazisme.

Les absentes (1999): En 1934, il y avait sept élèves juives dans la classe de la grand-mère de la réalisatrice. Que sont-elles devenues ? Catherine BERNSTEIN est allé à leur recherche er rapporte leurs témoignages.

Catherine BERNSTEIN est également l’auteur, entre autre, de Assassinat d’une modiste dans lequel elle évoque sa tante paternelle, Odette Bernstein, spoliée de son entreprise de modiste par le régime de Vichy, avant de mourir en déportation.

Maréchal nous voilà ?

La propagande de Vichy 1940-1944

Un film de Jorge AMAT et Denis PESCHANSKI

Pourquoi et comment la propagande de Vichy
a lavé le cerveau de la population française

Comment la population française a-t-elle pu garder confiance en Pétain alors que celui-ci les matraquait de propagande ? Dès 1940, le maréchal a multiplié les opérations de communication afin de diffuser les principes de la «révolution nationale». Rejet du parlementarisme, antisémitisme d’Etat et retour à la terre n’en sont que les aspects les plus connus.

Denis Peschanski et de nombreux témoins du film, montrent les axes de la propagande pétainiste ainsi que les structures qui ont permis sa diffusion. L’habileté graphique et sémantique que trahit cette propagande ne le cède en rien au professionnalisme des publicitaires d’aujourd’hui et a sans doute permis au vieil homme Pétain de conserver son aura positive dans l’opinion française de l’époque

Denis PESCHANSKI, directeur de recherche au CNRS, est spécialiste de la France des
années noires. Historien de Vichy et de la Résistance.

Jorge AMAT, réalisateur de film sur les Brigades Internationales, Jean Moulin,
la Libération de Paris, l’Affiche rouge.
Présentation Nadine VASSEUR

La nouvelle littérature israélienne

CAFE LITTERAIRE
animé par

Michèle TAUBER,

chanteuse, professeur de yiddish

Maître de Conférences d’hébreu à l’Université Paris VIII Vincennes-Saint
Denis.

En rupture thématique avec l’ancienne génération, la plupart des jeunes écrivains explorent
plutôt les âmes que les idéaux. Et les écrivaines y tiennent un grand rôle.
Quant au regard des auteurs sur la Diaspora, il a changé : celle-ci n’est plus un sujet de mépris.
La bonne vieille Europe a été, et demeure un creuset culturel et vital. Reste-t-elle une ressource ?

La médecine au temps des Hébreux

avec

Bruno HALIOUA

Au carrefour des principales voies de communication de l’Antiquité unissant l’Afrique à l’Asie et l’Asie à la Grèce, les Hébreux rassemblaient et mobilisaient toute une série de connaissances sur le plan médical. Mais entre les mages de Babylone et les sounou de Thèbes, quelle place occupaient les praticiens hébreux ?

Depuis les règles d’hygiène jusqu’aux actes chirurgicaux, les compétences médicales étaient au cœur de la vie quotidienne, et le médecin jouissait d’un prestige considérable. Quelle était sa formation ? À quels problèmes de santé était-il confronté ? Que savait-il de l’anatomie ? Bruno Halioua répond à ces questions, grâce à une étude très précise de la Bible et du Talmud ainsi que des rares textes ayant abordé le sujet.

Présentation Irène CROS

UP Medem: Le temps juif au miroir de la littérature yiddish

Trois Conférences

de

Michèle TAUBER

dans le cadre de

l’Université Populaire MEDEM

Ce cycle a pour objectif de faire (re)découvrir les temps de la vie juive au quotidien, à travers des extraits de la littérature yiddish.
Il s’agit de faire revivre un monde juif, dans ses aspects sociaux, politiques et culturels, rythmé tout au long de l’année, et tout au long de la vie, par des lois, coutumes et traditions millénaires. Celles-ci seront expliquées et commentées au miroir des textes proposés.
Nous irons ainsi à la rencontre de Mendele, Sholem-Alekhem, Y.L. Peretz, Berditshevsky, Sholem Asch, Ytsik Manguer, Yankev Glatstein, Mordkhe Gebirtig… et beaucoup d’autres.

Le séminaire se décante tout naturellement selon la chronologie de l’année juive :

1 – Le shabbat.
Les Fêtes de Tishri : Rosh ha-shana : Jour du jugement ; Yom Kippour : Jour de l’Expiation, Soukkot : Fête des cabanes, l’errance dans le désert ; Simhat Tora : la joie de la Tora, renouvellement du cycle de lecture du Pentateuque.

2 – Les demi-fêtes : Hanoucca, victoire du judaïsme sur l’hellénisme, le miracle de la fiole et la première fête de l’Indépendance. Pourim : le peuple juif miraculeusement sauvé par la main d’une femme, le carnaval.
Les simkhès, les fêtes joyeuses : circoncision, bar-mitsva, mariage, deuil.

3 – Les fêtes de la libération et du don de la Loi :
Pessah, fête du printemps et Shavouot, fête de la première récolte.

Pour conclure, nous étudierons deux thèmes bibliques qui jalonnent toute la littérature juive en général et yiddish en particulier : le sacrifice d’Isaac et la sortie d’Egypte.

*
Les textes seront donnés dans la mesure du possible en français ET en yiddish.
Le séminaire se tiendra en français.

Ciné Club : l’Elu

« Pendant les quinze premières années de notre vie, nous habitâmes, Danny et moi, à cinq blocs de distance, sans que ni lui ni moi soupçonnions l’existence de l’autre. ».

Cette première phrase de l’Élu,
roman de Chaïm POTOK

sorti en 1967,

résume le propos du livre que le film de Jérémy KAGAN, va fidèlement mettre en images. Il s’agira d’amitié entre deux adolescents, après une dramatique partie de base ball, de l’amour des pères mais aussi de la rencontre de deux univers : celui des rabbins intransigeants et celui des intellectuels juifs politisés dont le plus petit dénominateur commun est la Culture.
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