Cine-Club

l’AJHL, le CLEJ et le Centre MEDEM présente :

Mr Klein de Joseph Losey
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Ce marchand d’art n’est pas juif. Il lui est indifférent de racheter à bas prix des œuvres appartenant à des Juifs dans ce Paris de l’été 1942.
Erreur ou plaisanterie, il trouve sur son paillasson « Informations juives », un journal exclusivement vendu sur abonnement.
Mr Klein va découvrir bientôt qu’un autre Robert Klein utilise son homonymie pour brouiller les pistes et agir dans la clandestinité. La liste des abonnés ayant été remise à la préfecture de Police, Robert Klein devient « suspect ». Il sera arrêté lors de la rafle du Vél’ d’Hiv.

Le film de Joseph LOSEY (1976) n’est pas un simple film historique (réussi) sur le régime de Vichy et la passivité des Français face aux rafles, il questionne également sur la découverte de l’autre, la quête de sa propre identité, sur la judéité, sur la culpabilité, la responsabilité de chacun face à l’appareil d’État et sur les choix de chaque instant pour rester quelqu’un de bien, un mench.
·

Les Droits de l’homme.

60ème anniversaire
de la
Déclaration universelle
des droits de l’Homme

Exposé-Débat avec Caroline FOUREST

La Déclaration des Droits de l’Homme
et du Citoyen des 4 et 11 août 1789
comporte un préambule
et 17 articles concernant
l’individu et la Nation,
Elle définit des droits
“naturels et imprescriptibles”
comme la liberté, la propriété, la sûreté,
la résistance à l’oppression.
Elle reconnaît l’égalité,
notamment devant la loi, et la justice.
Elle affirme enfin le principe
de la séparation des pouvoirs.

En référence à ce texte, ,
les 58 États Membres de l’ONU adoptèrent
la Déclaration universelle des droits de l’homme
le 10 décembre 1948, au Palais de Chaillot à Paris . .

La Commission chargée de la rédaction
comprenait 18 membres de
divers horizons politiques, culturels et religieux.

Eleanor Roosevelt en fut la présidente.
A ses côtés se trouvaient le Français René Cassin,
le Libanais Charles Malik, rapporteur du comité,
le Vice-Président Peng Chung Chang de Chine,
et John Humphrey du Canada.

Le texte composé en moins de deux ans,
à une époque où le monde était divisé
entre le Bloc de l’Est et cde l’Ouest, a demandé
un effort colossal pour trouver un terrain d’entente
La version finale fut rédigée par René Cassin

Caroline FOUREST sociologue, enseignante , journaliste se bat sur tous les fronts « au service de la défense des libertés individuelles menacées par l’essentialisme, le racisme, l’intégrisme et toute idéologie totalitaire ou anti-choix ».

Présentation Sylviane GOULLEY DRET

Les nations désunies

Durban 2 : Requiem pour les droits de l’homme

Au lendemain de la Conférence mondiale contre le racisme à Durban en août 2001 et des attaques contre les tours jumelles à Manhattan le 11 septembre 2001, on a assisté à une offensive sans pareille, menée notamment par l’Organisation de la conférence islamique, par la Chine, la Russie et Cuba… pour l’adoption de nouvelles normes totalisantes, visant à limiter la liberté d’expression, condamner la laïcité, et remettre fondamentalement en péril les avancées des droits des femmes depuis cinquante ans…. L’ONU est devenue ainsi l’adversaire le plus déterminé de ses  principes fondateurs.

Malka MARCOVICH est historienne. Engagée depuis 1993 en faveur des droits des femmes, elle a travaillé comme consultante (ONG, ministères, politiques urbaines) en France, dans plusieurs pays d’Europe et au niveau international.

Elisabeth de FONTENAY est philosophe. On lui doit notamment «les Figures juives de Marx» (1975), «le Silence des bêtes» (1998) et «Diderot ou le matérialisme enchanté» (2001).

Débat animé par Jacques DUGOWSON

P.A.F

L’enfant et le génocide

Avec Catherine COQUIO, Aurélia KALISKY, Batia BAUM.

Présentation Nadine VASSEUR

Que signifie grandir, jouer, rêver au sein d’une humanité ravagée par le génocide ? Les textes rassemblés ici, rédigés en une dizaine de langues, dessinent ce que fut l’effondrement d’un monde aux yeux des plus jeunes, et disent l’incroyable vitalité qu’ils déployèrent dans les ghettos et les camps. Ces témoignages, ces poèmes et ces fables ne sont pas seulement des documents historiques : qu’ils prennent ou non forme littéraire, ils montrent l’importance qu’eut pour certains la possibilité de mettre en mots ce qu’ils vivaient et éprouvaient.
Les textes réunis, émanant de témoins inconnus autant que d’auteurs célèbres (Aharon Appelfeld, Imre Kertész, Primo Levi…), parfois inédits en français, ont été choisis et présentés par Catherine COQUIO et Aurélia KALISKY, avec l’aide de plusieurs historiens et traducteurs dont Batia BAUM.

Les auteures : Catherine COQUIO, professeure de littérature comparée.
Aurélia KALISKY, doctorante en littérature comparée à Paris et au Zentrum für Literaturforschung (ZfL) de Berlin. Respectivement présidente et vice-présidente de l’Association internationale de recherches sur les crimes contre l’humanité et les génocides, créée en 1997.

P.A.F

Le cinéma sous l’occupation

Le cinéma
sous
l’occupation

Présentation de Joseph AMIEL

Qu’avait-il donc de particulier, en ce temps-là, ce cinéma, pour donner lieu à débats et à controverses? gif_le_corbeau.gif

Pourquoi les docteurs Dietrich et Goebbels, spécialistes de la propagande politicienne, le spécialiste Alfred Gréven ont-ils déployé autant d’efforts pour aboutir, en quatre années, à produire plus de films en France qu’à n’importe quelle autre époque  antérieure?

cinema occupation

cinema occupation


Des historiens ont tenté de décrypter les motivations des nazis à promouvoir cette industrie qui n’apportait rien sur le plan militaire.

Pierre Darmon, Jean-Pierre Bertin-Maghit, René Château ont écrit sur ce sujet.

Ensemble, après avoir visionné quelques extraits des films des années noires, nous essayerons de répondre à ces questions en faisant appel à nos connaissances et, pour quelques uns d’entre nous, à nos souvenirs.

P.A.F.

A temps plein en des temps troublés

Avant tout, souhaitons-nous une année douce et riche de grands et de petits bonheurs qui donnent une saveur incomparable à l’ordinaire de nos vies.

A tous, a gut yor, shana tova, bonne année.

Qu’il nous soit permis de fêter, ensemble, d’heureux évènements comme Hanoucca qui pointe l’aura de ses lumières ou les 100 ans du camarade Schmil JANOVER, bundiste de toujours, évènement qui aura lieu le samedi 22 novembre à 17 heures, dans nos locaux.
Nous rendrons également un hommage à Jacques BURKO, le dimanche 13 décembre, au Théâtre du Petit Saint Martin, 17 rue René Boulanger, à partir de 14 heures.
Et puisqu’il est question de mémoire et de fidélité, vous êtes invités à lire sur notre site (centre-medem.org) le discours prononcé le 5 octobre au cimetière de Bagneux, au nom du Centre MEDEM, discours qui évoque longuement le parcours de Michel Mendl Feldman.

En quelques semaines, nous ayons changé d’époque.
Un homme de moins de 50 ans, quasi inconnu il y a six mois, a soulevé l’enthousiasme des Américains, toutes communautés confondues. Ceux-ci sont allés voter en masse, battant des records de participation, pour élire le premier président noir de l’histoire d’un pays au passé esclavagiste. Comme pour célébrer, en quelque sorte, le soixantième anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme.
Ce que nous ferons, à notre façon, le mardi 25 novembre en évoquant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU qui prépare un (sinistre) Durban II et le mardi 2 décembre pour une soirée spéciale dédiée à cet anniversaire.
Tout ceci dans une période de crise financière internationale qui risque de perdurer.
Nous n’en mesurons pas encore toutes les conséquences mais il convient d’en approfondir les causes et d’en anticiper les effets, ce que nous efforcerons de faire le mardi 16 décembre.
Le Centre MEDEM joue ainsi son rôle de veille en proposant un éclairage sur des évènements particuliers, politiques au sens originel du terme, c’est-à-dire au sens de l’inscription de nos actions dans le fonctionnement actuel de la cité et du monde.

Le deuxième volet de nos actions concerne le judaïsme comme culture.
Outre les différents mardis consacrés à ce thème et le Ciné-club co-organisé par le CLEJ, l’AJHL, signalons particulièrement la seconde session de l’Université Populaire MEDEM (UPMEDEM), Intitulé Temps juif et littérature yiddish, qui démarre le 11 janvier, et qui sera animé par Michèle TAUBER.

A toutes ces propositions s’ajoutent bien entendu les différents ateliers et cours(théâtre, cuisine, chant, etc.) détaillés dans ce programme.
S’il fallait assister à tout, c’est sans doute une présence à temps plein sur laquelle il faudrait compter ! Sans compter que d’autres organisations, quelques unes proches de la nôtre, proposent également des manifestations intéressantes.*

Allons-nous nous plaindre d’être trop riche ? Certainement pas.
Peut-être faudrait-il une plus grande coordination entre les différents mouvements juifs laïques ? Certainement.
C’est aussi un des projets sur lequel nous réfléchissons.

Amicalement

Léopold BRAUNSTEIN

Président du centre MEDEM

* C’est le cas de l’AJHL, par exemple, qui organise par l’intermédiaire de l’AEJC, les Rencontre des Livres Juifs, les 24 et 25 janvier à l’Hôtel Lutétia avec la participation entre autre d’Albert Memmi, Daniel Mendelshon, Boualem Sansal, Eli Barnavi, etc. Pour plus de précision consultez le site : livresdesmondesjuifs.org.

La vie et le destin de Vassili Grossman

Conférence de
Salomon MALKA

Débat animé par
Jacques DUGOWSON

correspondant de guerre de 1941 à 1945, Vassili GROSSMAN suivit l’Armée rouge sur tous les fronts.
Dissident avant la lettre, témoin premier d’un monde « qui a tourné autour de son axe », il signe avec Vie et Destin son chef d’œuvre.
Ce roman, confisqué par le KGB et interdit de publication pendant vingt ans en Union soviétique, a pu par miracle être sauvé et envoyé sous forme de microfilms en Europe au début des années 1980.
Il ne paraîtra en Russie qu’en 1989.


Shlomo MALKA
, dans cette biographie, raconte l’histoire de ce roman-fresque dont l’ambition affichée était de reconstituer une sorte de Guerre et Paix du XXe siècle, de rendre compte de la tragédie totalitaire.
De la bataille de Stalingrad à l’enfer de Treblinka, des horreurs du nazisme aux ravages du stalinisme, de la lettre écrite par une mère à son fils depuis le ghetto de Berditchev à la métamorphose d’un homme ébranlé dans sa foi et qui découvre la liberté et la littérature, c’est une page d’histoire et un témoignage bouleversant sur l’Europe, son histoire, ses échecs, ses trous noirs.

Ciné-Club

Le Cine Club organisé par
AJHL, CLEJ, Centre MEDEM presente :

Le Tango des Rashevski.

Comment enterrer grand-mère Rosa ? Elle détestait les rabbins et avait tourné le dos à toute pratique religieuse. Pourtant, ses dernières volontés sont d’être inhumé dans le carré juif.
Les Rashevski sont complètement perdus par cette contradiction et chacun va peu à peu révéler les siennes : de la fille qui rêve de fonder une famille juive et qui vit avec un prétendant non juif, au cousin de retour du service militaire en Israël follement amoureux d’une jeune arabe en passant par le père tiraillé entre son épouse goy et ses racines, chacun s’empêtre dans des problèmes de cœur et d’identité.
Dans ces cas-là, une seule solution pour calmer les esprits, une danse aux vertus euphorisantes apprise par la grand-mère, le fameux Tango des Rashevski.

Réalisé en 2003 par Sam Garbarski, auteur de plusieurs courts-métrage (La dinde, 1998 ; Joyeux Noël Rachid ! , 2000), ce film pose une simple question :

Qu’est-ce qu’être juif ?

Et si la réponse était simple, nous la connaitrions depuis longtemps

P.A.F

Avant les élections américaines

Conférence-débat d’André KASPI

animée par Henri SZTANKE

Les Etats-Unis fascinent, déroutent, provoquent l’admiration et la détestation.
Leur puissance militaire, économique, politique et culturelle fait peur.
Pourtant, que savons-nous vraiment de cette démocratie ?
Au-delà des clichés, des approximations et des préjugés, il est utile de mieux comprendre l’histoire, la société, les comportements politiques, la culture des Etats-Unis.
Cette année est d’autant plus d’actualité que les Américains éliront un chef d’Etat dont l’influence sur notre présent et notre avenir sera prépondérante.

André KASPI, professeur à la Sorbonne, enseigne l’histoire de l’Amérique du Nord à l’Université de Paris I. Ses recherches portent pour l’essentiel sur la Seconde Guerre mondiale, sur le rôle tenu par les Etats-Unis, sur la condition des Juifs pendant l’Occupation et sur les relations internationales de cette période. Il a publié chez Perrin une très remarquable Chronologie commentée de la Deuxième Guerre mondiale et, dans la collection ” Tempus “, Les Etats-Unis d’aujourd’hui (2004).

Le BUND à Paris

Le BUND à Paris
et les mouvements associés

Trois Conférences de Henri MINCZELES

Dans le cadre de l’Université populaire MEDEM, le premier cycle de conférences s’ouvre avec l’histoire du Bund,

les dimanches 12, 19 et 26 octobre 2008, avec le synopsis suivant :

1.Avant la seconde guerre mondiale

Les premiers groupes socialistes juifs à Paris à la charnière du XXème siècle à Paris : origines, installations, premières ramifications, ébauche d’un mouvement syndical (notamment celui des casquettiers ), l’impact de la révolution russe, la scission communiste juive.
L’organisation du Bund parisien : mouvements périphériques, antenne du Bund polonais, l’Arbeter Ring, la Bibliothèque Nomberg (devenue Medem), la jeunesse (Tsukunft), les enfants (SKIF). Les relations avec les autres mouvements immigrés, les procès de Moscou, l’arrivée d’une branche de communistes juifs (Najman, Minc, Schraguer), la presse yiddish de l’époque.

2.La guerre, la Shoah, l’après-guerre

L’entrée en clandestinité : la résistance en zone sud et à Paris, la cantine du 110, les arrestations à Parsi, Lyon et Grenoble, le Bund clandestin.
Le Comité Amelot, le comité général de défense, la fondation du CRIF.
La résistance armée à Villeurbanne, la restructuration de la communauté, l’aide du Joint et de l’Arbeter Komitet.
L’idéologie bundiste dans les années 1945-1950.
Unzer Schtime, le Réveil des Jeunes, l’attitude vis à vis du sionisme et du parti socialiste SFIO. Les maisons d’enfants, l’Université populaire.

3. De 1950 à aujourd’hui

Nouvelles doctrines, assoupissement progressif sur le plan politique. Importance accrue du culturel – Yiddish et français.
La bibliothèque Medem, un nouveau souffle ?
Le SKIF cède la place au CLEJ dans les années 1960.
L’intrusion du religieux dans la communauté juive. Une “sionisation” sans Alyah. La fin de la presse yiddish.
Hypothèses au tournant du XXIème siècle. Judéo-francité ou Franco-judaïsme.

Le nombre de places étant limité, l’inscription préalable auprès du secrétariat est indispensable.

P.A.F

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