Les réflexions de Gérard Haddad sur les origines du fanatisme religieux l’ont amené à mettre la fraternité à la racine du conflit et de la violence humaine. Ainsi la Genèse, s’ouvre par Caïn tuant son frère Abel, semblant faire du fratricide une fatalité. Mais la Torah nous offre plus loin comme une alternative : la relation de bon voisinage entre Ismaël et Isaac, enterrant Abraham leur père ensemble. Ironiquement, l’exemple de fraternité heureuse nous est donné par ceux-là mêmes dont les descendants, pris dans le conflit israélo-palestinien, se déchirent aujourd’hui….....

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